Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le dimanche 17 novembre 2024 à 09h51
Dimanche soir, l'Italie va tenter de finir en tête de son groupe de Ligue des nations devant l'équipe de France de Mike Maignan dont Luciano Spalletti n'a pas oublié les propos tenus après la défaite des Bleus au Parc des Princes lors du match aller.
Dimanche soir, on conclut dans le groupe 2 de la Ligue A de la Ligue des nations. Pendant que la Belgique, 3eme avec 4 points, va tenter de conserver sa place de barragiste contre Israël (4eme, 1 point) à Budapest, l'Italie accueille les Bleus à Milan. Dans une enceinte de Giuseppe-Meazza qui sera pleine, ce qui fera sans doute un peu bizarre aux Français après la purge contre les Israéliens devant 16 611 spectateurs au Stade de France, jeudi soir, la Nazionale aura pour objectif de finir en tête de la poule, ce qui lui permettra en mars prochain de recevoir un 2eme de groupe lors des quarts de finale. Avant le coup d'envoi en Lombardie, elle possède 3 points d'avance sur les protégés de Didier Deschamps qu'elle avait dominés au Parc des Princes (3-1) au match aller, le 6 septembre. Au pire, il faudra qu'elle s'incline 1-0 pour conserver sa première place.
Spalletti : « On me disait même que seuls deux ou trois de nos joueurs pouvaient jouer dans ces sélections »
Luciano Spalletti sera particulièrement motivé pour cette belle affiche car il n'a pas oublié les mots de Mike Maignan ressortis du vestiaire tricolore suite au revers initial. Le gardien avait poussé un coup de gueule en visant quelques coéquipiers et en lâchant qu'à peine deux joueurs italiens auraient alors leur place en équipe de France, « mais qu'eux avaient au moins montré de l'envie et de l'agressivité » selon L'Equipe. Ce discours, qui n'a pas surpris à l'AC Milan, le club du gardien français capable de s'emporter après un revers et dans lequel il s'érige en leader depuis plusieurs saisons, le sélectionneur italien s'en est servi pour motiver ses troupes avant les retrouvailles.
Et face aux médias, l'ancien coach de la Roma et de Naples y a fait allusion. « Nous jouons bien, et il va falloir le faire encore. Ce ne sera pas simple, car nous affrontons des adversaires forts, on me disait même que seuls deux ou trois de nos joueurs pouvaient jouer dans ces sélections », a ainsi glissé Luciano Spalletti, lundi au moment de lancer le rassemblement transalpin. Le technicien transalpin en avait remis une couche 5 minutes plus tard alors qu'on lui demandait s'il craignait un certain relâchement à un moment où un point en 2 matchs suffisait aux Italiens pour se qualifier. « Un relâchement contre la France, où on dit que seulement deux de nos joueurs pourraient jouer ? », avait questionné Spalletti, malicieux, qui ne devrait pas trop modifier la formation qui l'a emporté en Belgique (1-0), jeudi. Manuel Locatelli pourrait notamment débuter à la place de Nicolo Rovella au milieu de terrain comme Moise Kean en attaque aux dépens de Mateo Retegui.
Le onze probable de l'Italie contre la France : Donnarumma - Di Lorenzo, Buongiorno, Bastoni - Cambiaso, Frattesi, Locatelli, Tonali, Dimarco - Barella - Kean.