Ligue des champions : Liverpool a un pied en demies

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Rédaction Media365, publié le mardi 05 avril 2022 à 22h56

Les Reds, en l'emportant 3-1 mardi soir sur le terrain du Benfica (1-3), ont largement fait le boulot en quarts de finale aller de Ligue des champions.

À voir le sourire en coin de Jürgen Klopp, on jurerait qu'il n'est pas pour lui déplaire de voir Liverpool faire son petit bonhomme de chemin sur tous les tableaux, même sans brio. Cette équipe a un mode opératoire, un collectif rodé depuis des années et bonifié par petites touches, ici et là. Le plus bluffant, pour ces Reds, c'est que leurs copies ne sont pas toujours abouties dans le jeu. Ce premier round de leur quart de finale de Ligue des Champions contre le Benfica l'a encore attesté. Durant tout le premier acte, Liverpool a récité ses gammes et exploité la moindre faille pour couper les ailes de ces aigles, avant de lever un peu le pied. Mais l'affaire s'est bien terminée.

Liverpool impressionnant en première période

S'il fallait dégager une force à cette équipe, ce serait plutôt sa variété. Toujours plus consistante au fil des années sur attaque placée, Liverpool reste une formidable machine à marquer sur toutes les séquences du jeu. C'est sur coups de pied arrêtés que les Reds ont débloqué la situation grâce à un coup de casque parfait du Français Konaté (0-1, 17e). Puis c'est sur une attaque rapide parfaitement menée, avec Alexander-Arnold à la baguette et l'épatant Luis Diaz à la dernière passe, qu'ils ont doublé la mise par l'intermédiaire de Sadio Mané (0-2, 34e).

La révolte de Benfica n'a pas suffi

L'addition aurait même pu être plus salée à la pause tant Liverpool avait maîtrisé son sujet. Mais Benfica a eu le mérite de s'accrocher, au courage. Dès le retour des vestiaires, les Aigles ont démontré qu'ils pouvaient avoir leur place à cette altitude en s'offrant un temps fort, un vrai. Darwin Nunez a relancé l'espoir en exploitant une erreur d'appréciation de Konaté pour réduire l'écart (1-2, 49e). Et le temps aurait pu se gâter pour les Reds si Alisson n'avait pas été inspiré, tant sur sa ligne (arrêt face à Everton, 60e) que dans son jeu au pied (prise de risque victorieuse devant Rafa Silva, 83e). Surtout, un frisson a parcouru l'arrière-garde de la formation britannique lorsque le public du stade de la Luz s'est levé comme un seul homme quand le remuant Darwin Nunez a été accroché par Virgil van Dijk (60e).

Liverpool a fini par trouver un second souffle. Comme à Milan au tour précédent. Comme souvent. C'est le propre des équipes de ce calibre. Salah et même Mané plutôt effacés, c'était un soir à voir Luis Diaz briller, lui l'ancien de Porto. Le jeune colombien a parachevé la victoire des siens en concluant avec sang-froid un nouveau contre clinique (1-3, 87e). Du travail bien fait pour une équipe de Liverpool aux portes du dernier carré. Avec une League Cup en magasin et trois trophées majeurs dans le viseur, le printemps s'annonce excitant sur les bords de la Mersey.

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