Rédaction Media365, publié le mercredi 23 février 2022 à 22h54
Superbe match mercredi entre le Benfica et l'Ajax (2-2) en huitièmes de finale aller de Ligue des champions. Sébastien Haller a inscrit un doublé, dont un but... contre son camp.
Loin d'être l'affiche la plus alléchante du plateau, ce Benfica-Ajax a pourtant tenu toutes ses promesses. Indécis, intense et spectaculaire, ce rapport de force entre deux équipes joueuses a accouché d'une rencontre pleine de rebondissements, conclue par un score de parité qui laisse planer un suspense total avant la seconde manche. Et au vu du scénario, les regrets seront peut-être du côté de l'Ajax.
L'Ajax pouvait espérer encore mieux
C'est bien la formation néerlandaise qui a fait la course en tête dans ce match haletant. Par deux fois, les visiteurs avaient pris les devants, avant de se faire rejoindre, ce qui dit autant de leur force de frappe offensive que de leur manque d'équilibre défensif. Peu après le quart d'heure de jeu, l'inévitable Tadic a débloqué la situation d'une reprise parfaite à la réception d'un centre d'Antony (0-1, 18e). Pas de quoi décourager les Aigles, qui ont réagi sous l'impulsion du chevronné Vertonghen, dont le centre puissant a été malencontreusement dévié par Haller (1-1, 26e).
Dans cette période un peu folle du match, les deux hommes se sont retrouvés à l'autre bout du pré sur l'action suivante, et c'est cette fois-ci Haller qui a pris sa revanche en prenant le dessus sur le défenseur belge, avant de s'y reprendre à deux fois pour tromper Vlachodimos (1-2, 29e). L'ancien Auxerrois, meilleur buteur de cette édition de Ligue des Champions, a pesé sur le front de l'attaque, comme à son habitude. Mais il lui a manqué un peu de réalisme sur une énorme opportunité juste avant la pause (44e). Bien dans leurs crampons, les joueurs de l'Ajax ont maintenu la pression au retour des vestiaires, mais Mazraoui a vu Vlachodimos sortir le grand jeu (64e).
Un petit tournant, assurément, car ce sont bien les Lusitaniens qui ont repris le dessus dans la dernière demi-heure. Piqué dans son orgueil, le Benfica a refait surface grâce à Yaremchuk, opportuniste pour reprendre de la tête un ballon relâché par Pasveer après un tir soudain de Gonçalo Ramos (2-2, 72e). L'odeur du chaos s'est encore accentuée dans le dernier quart d'heure, mais le score n'a plus évolué. Tout reste ouvert pour le match retour.