PSV - Bosz : "Contre le PSG de Mbappé, Messi et Neymar, c'était moins difficile"

PSV - Bosz : "Contre le PSG de Mbappé, Messi et Neymar, c'était moins difficile" ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 21 octobre 2024 à 19h53

Secondé par son défenseur français Olivier Boscagli, 26 ans mais au PSV depuis 2019, Peter Bosz s'exprime lui aussi en ancien de la Ligue 1.

Peter Bosz est de retour sur un terrain français, cette fois en tant que coach d'un PSV Eindhoven champion des Pays-Bas et encore auteur d'un début de saison domestique exceptionnel avec neuf victoires en autant de matchs. Il juge ce PSG bien différent par rapport à sa période sur le banc de l'Olympique Lyonnais, lors de la saison 2021-2022, et même plus dangereux qu'au moment où Mauricio Pochettino dirigeait le trident composé de Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar : "C'est devenu une vraie équipe, avec un entraîneur qui pratique un football très offensif et dominant. C'est plus difficile de les battre qu'il y a deux ans." Le tout en français dans le texte, presque impeccable et de quoi rendre jaloux (ou pas) Luis Enrique...

Boscagli : "Je ne vois pas pourquoi on aurait peur, on ne va rien changer"

Mécontent de ne pas pouvoir profiter de ses supporters mardi soir au Parc, il trouve ça carrément "ridicule" : "Je n'ai pas tous les détails, mais c'est dommage, ce n'est pas normal. Le football est une fête pour tous, et sans supporters ce n'est pas pareil." Après des batailles juridiques, le déplacement des fans du PSV avait finalement été autorisé mais déconseillé au vu des conditions de sécurité non réunies, une recommandation qui a fini par être appliquée par le club néerlandais.

Plutôt bien inspiré, celui-ci a envoyé Olivier Boscagli au côté de son coach face à la presse à Paris, ce qui a permis aux journalistes tricolores de converser directement en français avec leurs deux interlocuteurs contrairement... au PSG un peu plus tôt, avec Luis Enrique et Kang-In Lee tous les deux traduits. "Ils jouent bien au ballon, on sait qu'ils ont des flèches devant, résume l'ancien Niçois. A nous de bien les museler et de bien garder le ballon aussi, pour les faire courir. Nous aussi, on aime faire ça. Je ne vois pas pourquoi on aurait peur, ça nous réussit depuis un an et demi, on ne va rien changer."

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