Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 08 février 2024 à 10h42
Le contrôle du match par le contre-pressing. C'est la recette voulue par Luis Enrique depuis qu'il est sur un banc, encore plus avec ce Paris Saint-Germain dont le salut ne passera que par l'attaque.
Le Paris Saint-Germain a enchaîné face à Brest un quinzième match sans défaite, toutes compétitions confondues (3-1 en huitièmes de finale de Coupe de France). "On a beaucoup travaillé, je pense qu'on est prêts", assure Bradley Barcola à l'issue de la rencontre. Prêts pour la Ligue des champions et la Real Sociedad, bien sûr, dans moins d'une semaine désormais au Parc pour le huitième de finale aller. Comme le précise justement Luis Enrique, "on a plus souffert contre Brest que dans beaucoup de matchs de C1", même si ce n'est pas un baromètre qu'il faudrait suivre à tout prix.
Roy : "Je les sens effectivement monter en puissance"
Son homologue Eric Roy apporte un éclairage un peu plus détaillé. Et pas moins optimiste : "Sincèrement, je ne vois pas comment la Real Sociedad pourrait résister à ces fulgurances offensives, cette capacité à faire des différences incroyables. Qu'on ait le ballon ou pas, transition ou pas transition, maîtrise ou pas maîtrise, dans tous les cas je les sens effectivement monter en puissance." Luis Enrique parviendrait-il alors à ses fins, ce qu'il a toujours martelé en assurant que ses hommes seraient prêts pour le grand rendez-vous de février ?
"Même s'ils sont en difficulté et qu'ils n'ont pas la maîtrise, ils peuvent faire très mal, reprend le coach de Brest. C'est le paradoxe de cette équipe. Quand tu vois partir Bradley Barcola, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé... Waouh ! Les efforts qu'il faut faire pour les rattraper ! Cette équipe est capable de fulgurances, ça fait sa force." Le technicien confirme aussi que le retour de la doublette Achraf Hakimi - Ousmane Dembélé, à nouveau associés tous les deux sur le côté droit, change beaucoup de choses. Luis Enrique est lui satisfait d'une attitude défensive nettement meilleure, avec beaucoup plus de pressing selon ses propres mots : "Nous étions moins dans notre zone défensive, à mal défendre, mais plutôt dans leur moitié de terrain même lorsqu'ils récupéraient le ballon." C'est très clair et il n'y a plus vraiment de raison que ça change cette saison : ce PSG doit impérativement attaquer, rien d'autre.