Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 20 novembre 2024 à 22h34
Ça semble clair : le Paris Saint-Germain ne se verra jamais mettre des bâtons dans les roues par son voisin.
Antoine Arnault, au coeur de sa première conférence de presse de présentation de son grand projet pour le Paris FC, a aussi parlé du Paris Saint-Germain, rappelant qu'il y a été "abonné de nombreuses années" : "Désormais, j'ai la chance d'être invité par mon ami Nasser al-Khelaifi. Vous ne m'entendrez jamais dire quelque chose de négatif sur le PSG." Le fils de Bernard aime le club locataire du Parc (mais pour combien de temps encore ?) depuis ses douze ans, à en croire son propre décompte.
"Ce qu'a fait le club, c'est extraordinaire"
Il va même encore plus loin dans ses louanges : "J'admire ce club et je n'exclus pas d'en soutenir deux à Paris. Quand on sera en Ligue 1, je soutiendrai d'ailleurs le PSG, sauf deux fois par an. Ce qu'a fait le club ces dernières années, c'est extraordinaire." S'il cite spontanément le France - Italie en finale de l'Euro 2000 comme un de ses meilleurs souvenirs de fan de football, ceux de fan du PSG se reportent inévitablement sur "la victoire en Coupe des Coupes en 1996 et le PSG - Real avec la tête d'Antoine Kombouaré". C'était en 1993, en quarts de finale retour de Coupe de l'UEFA, quand "Casque d'or" avait terrassé les Madrilènes 4-1 au bout du temps additionnel après une défaite 3-1 à l'aller.
Antoine Arnault avait alors 17 ans, puis était devenu un jeune adulte au moment de la dernière Coupe d'Europe remportée par un club français. "Il y a de la place pour un autre club à Paris, conclut-il encore sur le sujet. Sans se mettre trop de pression. Si on ne monte pas cette saison, ce sera la suivante ou celle d'après. On est là sur un temps extrêmement long." Quid, enfin, du rapprochement avec le projet trop vite avorté du Matra Racing dans les années 80 ? "Avec tout ce que je viens d'évoquer, le temps long et la manière dont on envisage les choses, je crois donc qu'on en sera assez loin."