Axel Allag, Media365, publié le mercredi 10 janvier 2024 à 16h05
Ce mercredi, la DNCG a officialisé certaines décisions. Un encadrement de la masse salariale des Girondins de Bordeaux a été notifié, de même que les indemnités de mutations du club. Concernant le National, Orléans et Châteauroux ont été rétrogradés à titre conservatoire.
La DNCG n'a pas été convaincue par les Girondins de Bordeaux. L'actuel 13ème de Ligue 2 n'a pas trouvé un nouvel actionnaire minoritaire dans le temps imparti et si des discussions existent actuellement dans cette optique, le gendarme financier du football français a pris sa décision. Après avoir réclamé, mi-décembre, des documents supplémentaires aux Girondins, il a été décidé d'un "encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations" des Girondins. Cette décision était très attendue de la part des dirigeants car la DNCG aurait pu, dans le pire des cas, prononcer une interdiction de recrutement voire une relégation à titre conservatoire mais cela n'a donc pas été le cas.
Dans la foulée de la décision, les Girondins ont publié un communiqué officiel. "Le FC Girondins de Bordeaux a pris connaissance de la décision de la DNCG. (...) Le club étant engagé depuis trois ans dans une démarche de gestion responsable, cette décision d'encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation n'aura aucun impact sur la gestion opérationnelle du club", peut-on lire. Il est à noter que plusieurs ventes sont prévues par le club d'ici à la fin du mercato hivernal, le 31 janvier prochain à minuit. Cela permettra, au moins, de renflouer les comptes d'un club à l'état vraiment compliqué.
Châteauroux repasse sous pavillon français
Par ailleurs, toujours dans le registre des sanctions dévoilées ce mercredi, la DNCG a également prononcé des sanctions à l'encontre de l'US Orléans et la Berrichonne de Châteauroux : "Encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter" et "Rétrogradation à titre conservatoire à l'issue de la saison sportive en cours", peut-on lire dans le communiqué. La Berrichonne de Châteauroux a trouvé une solution car elle a officiellement été vendue, dans la nuit de mardi à mercredi 10 janvier, par le prince saoudien Abdallah ben Moussaed à l'homme d'affaires français Benjamin Gufflet." Nous avons le plaisir d'annoncer l'arrivée d'un nouvel actionnaire majoritaire, Stratton Oakmont Sports. [...] Stratton Oakmont Sports est présidée par Benjamin Gufflet, entrepreneur dans le secteur des médias et de l'immobilier et passionné de sport, très attaché à Châteauroux et doté d'une grande expérience dans le sport professionnel", explique un communiqué officiel.