Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 22 décembre 2023 à 15h29
Des supporters du Block Parisii qui s'étaient regroupés dans la tribune Boulogne pour chanter lors du match PSG-Metz en ont été expulsés par le club, qui assure qu'ils n'étaient pas à leur place. Ce qu'ils nient.
Une image qui fait tache. Alors que le PSG a terminé l'année par un succès 3-1 contre Metz mercredi soir au Parc des Princes, pour conserver cinq longueurs sur son dauphin niçois, 55 supporters ont été expulsés de la tribune Boulogne en plein match par les stadiers. Pour le club parisien, c'est parce qu'ils n'étaient pas installés à leur place dans ce virage, et non pas parce qu'ils chantaient ou car ils étaient debout. Une tribune où les dirigeants ne veulent pas d'ultras, contrairement au Virage Auteuil, en face, qui héberge le Collectif Ultras Paris (CUP). Des supporters qui peuvent, eux, s'installer beaucoup plus librement.
"Chacun des membres était parfaitement à sa place"
Mais le Block Parisii, dont sont issus les supporters expulsés et qui "se bat pour faire revivre cette tribune" depuis six ans, a démenti la version du PSG dans un communiqué cinglant. "Après une vingtaine de minutes de chants salués, encouragés et même repris par les supporters de la tribune, l'ensemble des membres du groupe se font sortir de force par les stadiers, avec violences, menaces et intimidations. Par ailleurs, des supporters n'ayant rien à voir avec notre groupe ont également été embarqués par les stadiers, notamment un père et son fils. Le PSG a tenté de justifier cette exclusion par le fait que nous n'étions pas à nos places, ce qui est totalement faux. Chacun des membres du Block Parisii était parfaitement à sa place, et le rassemblement s'est fait grâce à l'achat de billets dans le même secteur via la plateforme Ticket Place."
"L'hypocrisie du club" dénoncée
Et de dénoncer "l'hypocrisie du club qui, une fois de plus, joue sur deux tableaux en se donnant une image « populaire » grâce à des slogans de communication pour les gros matchs, pour au final se permettre un traitement inadmissible de ses supporters", avant de conclure : "Nous ne lâcherons notre combat."