Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 13 février 2024 à 10h08
Entre le président du PSG et la maire de Paris, les relations se sont progressivement tendues. Et un point de non-retour semble avoir été atteint au sujet du Parc des Princes.
Les reverra-t-on tout sourire, côte à côte et presque complices dans la corbeille du Parc des Princes ? Cela ne devrait pas être pour tout de suite. Car le fil semble (définitivement ?) rompu entre Nasser Al-Khelaïfi et Anne Hidalgo. Et ce à cause de l'épineux sujet du Parc des Princes, que le PSG souhaite racheter pour le moderniser. Sauf que la maire de la capitale, insultée par les supporters samedi soir lors du match face à Lille, ne veut toujours pas en entendre parler, et l'a encore signifié en faisant voter la semaine dernière la non-cession de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud par le conseil de Paris. Ce qui a fait vivement réagir le président du club parisien, qui a ensuite assuré que le PSG allait déménager et qu'il cherchait déjà un lieu pour construire un nouveau stade. Et les déclarations fracassantes n'ont eu de cesse de se multiplier entre les deux camps ces derniers mois.
La ville ne perd pas espoir
Il fut pourtant un temps où l'édile et le dirigeant qatarien s'entendaient parfaitement. Hidalgo allant même jusqu'à surnommer Al-Khelaïfi « mon Nasser », rapporte L'Equipe... Ce dernier avait appelé directement la maire de Paris en 2017, afin d'illuminer la Tour Eiffel aux couleurs du Brésil pour fêter l'arrivée de Neymar, recruté au FC Barcelone pour 222 millions d'euros et devenu le joueur le plus cher de l'histoire du football. Mais c'est ensuite que la relation s'est tendue, quand le PSG a proposé moins de 40 millions d'euros pour racheter le Parc. Le départ de Jean-Claude Blanc, le directeur général qui savait arrondir les angles, n'aurait pas aidé. Et alors que le club parisien paraît plus que jamais décidé à s'en aller, la ville ne perd pas espoir. "On veut que le PSG reste au Parc des Princes, a rappelé sur France Info Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris chargé des Sports. C'est là où le club a été créé, a grandi, a fait son histoire". L'ancien rugbyman espère que "le dialogue reprenne".