Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 26 août 2024 à 15h50
Battu deux fois en deux matchs de Ligue 1, l'OL, qui n'aura tiré qu'une fois samedi lors de sa défaite face à Monaco (0-2), inquiète beaucoup son ancien joueur Sidney Govou.
John Textor a-t-il parlé trop vite ? Alors que le propriétaire américain de l'OL expliquait cet été que son club devait rivaliser avec le PSG, ce n'est pas vraiment le cas. Loin de là même. Alors que les Parisiens trônent déjà en tête du classement, les Gones connaissent un début de saison cauchemardesque et occupent la dernière place, avec leurs voisins de Saint-Etienne ainsi qu'Angers et Brest. D'abord surclassés à Rennes (0-3), ils espéraient se refaire une santé samedi contre Monaco. Mais les hommes de Pierre Sage ont de nouveau été aux abonnés absents, s'inclinant on ne peut plus logiquement après une prestation pas loin d'être indigne (0-2). En signant au passage une statistique historique et terrible, puisqu'ils n'auront tiré qu'une seule fois au but en 90 minutes.
Un mercato "difficilement lisible"
Formé à Lyon, où il a évolué chez les professionnels de 1999 à 2010, Sydney Govou tire la sonnette d'alarme dans sa chronique pour Le Progrès, « L'œil de Sidney ». "J'étais au stade samedi, et j'ai rarement vu un match où l'OL a aussi été inexistant. J'ai trouvé l'équipe dépassée physiquement, mentalement, techniquement et même tactiquement, déplore le septuple champion de France. Il n'y a pas un endroit où l'on peut dire que Lyon a lutté. Monaco était au-dessus sur tout." Et de mettre en garde le club rhodanien, qui s'était miraculeusement sauvé lors du dernier exercice malgré une première partie de saison catastrophique : "Une remontada, ça arrive une fois par siècle, pas deux." Il s'en prend aussi à la politique du club rhodanien sur le marché des transferts. Et a hâte, comme Sage, que le mercato se termine enfin. "Le mercato lyonnais est difficilement lisible, entre le loft, les arrivées, ceux qui vont partir, ceux qui veulent partir... Que veut faire le club? Moi, je n'en sais rien", regrette encore l'ancien international tricolore.