Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 22 mars 2024 à 09h20
Le FC Nantes a décidé de saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) afin de contester le huis clos infligé pour la réception de l'Olympique Lyonnais.
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a notifié, ce mercredi, la formation nantaise d'une sanction suite au craquage de fumigènes le 16 mars dernier lors de la rencontre opposant les Canaris à Strasbourg. En plus du match à huis clos pour la réception de l'Olympique Lyonnais le 7 avril prochain, le club a également été notifié de la fermeture de la tribune Loire pour les deux matchs suivants. Un coup dur pour les finances de la formation dirigée par Antoine Kombouaré.
Le secrétaire général du FC Nantes, Loic Morin, a tenu à rappeler la position de sa direction dans ce dossier : « Le huis clos total est une sanction disproportionnée... On ne comprend pas, alors que 100% des engins pyrotechniques ont été craqués en tribune Loire, que cela n'a pas provoqué d'incident. » De son côté Waldemar Kita, le premier responsable de la formation nantaise, a quant à lui rappeler les effets d'une telle sanction sur les finances de son club.
« On va perdre 1,4 million d'euros »
« Ce n'est pas normal, la pénalité est très dure. On va perdre 1,4 million d'euros sur ce match. En plus, on paie des amendes... Ce n'est pas sérieux, c'est injuste », a confié le patron du FC Nantes. En saisissant le Comité national olympique et sportif français, les Canaris veulent faire annuler cette sanction qu'il juge disproportionnée. Alors que la tribune Loire n'est pas à son premier coup cette saison, elle avait déjà été fermée à trois reprises lors des derniers mois. C'est une mauvaise nouvelle pour le nouveau coach Antoine Kombouaré. Lors de sa présentation à la presse, l'entraîneur français a rappelé l'importance d'avoir le soutien des supporters pour les prochaines journées sachant que son équipe est encore loin d'avoir assuré son maintien en Ligue 1.