L1 (J34) : Nantes perd gros face à Strasbourg

L1 (J34) : Nantes perd gros face à Strasbourg©Media365
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Rédaction Media365, publié le dimanche 07 mai 2023 à 16h58

Dans un duel entre clubs mal classés, concernés par la relégation, Nantes a perdu gros en s'inclinant à domicile contre Strasbourg (0-2). Les Alsaciens prennent quelque peu leurs distances avec la zone rouge et y maintiennent dans le même temps les Canaris, 17eme.

Chauffée à blanc, La Beaujoire prévenait les visiteurs que les Canaris joueraient à douze. Juste après le coup d'envoi retardé par des fumigènes, Ignatius Ganago bénéficia de la clémence d'une défense adverse pas encore prête, se retrouvant tout seul devant Matz Sels. L'attaquant camerounais manqua de promptitude, au contraire du portier belge. Ce fut la seule situation chaude que les Nantais se procurèrent ! En effet, malgré beaucoup d'agressivité au pressing et une intensité maximale mise dans les duels, les joueurs d'Antoine Kombouaré étaient bien trop brouillons collectivement pour mettre en danger les visiteurs. Des visiteurs qui laissèrent passer l'orage en faisant le dos rond dans les dix premières minutes, avant de mettre le pied sur le ballon et de dominer logiquement la partie.

Malgré une entame pleine d'envie et le douzième homme...

A la 25eme, Morgan Sanson anticipa une passe dans l'axe téléphonée de Fabien Centonze, effaça Jean-Charles Castelletto et se présenta face à Alban Lafont. Le capitaine nantais devina la frappe croisée et réalisa une première parade décisive. Hélas pour les Canaris, Castelletto manqua de jugeote sur l'action suivante, retenant la cheville de Jean-Ricner Bellegarde aux 16 mètres alors qu'il n'y avait aucun danger. Habib Diallo tira les marrons du feu et un penalty habile, laissant Lafont se découvrir sur la droite avant de croiser tout tranquillement de l'autre côté. Plutôt enfoncés que courroucés, les Canaris faillirent encaisser le but du break à la demi-heure de jeu. Habib Diarra venait de s'amuser avec Nicolas Pallois, puis de délivrer un caviar en retrait à Diallo. D'une main ferme sous la barre, Lafont refusa à l'auteur de l'ouverture du score sa dix-neuvième réalisation de la saison en Ligue 1. Le capitaine nantais maintint encore son équipe à flot dans le temps additionnel, après un coup-franc concédé par Joao Victor au si facile Diallo. Parfaitement bottée par Sanson, la sanction arrivait à l'angle opposée des 5,50, où Alexander Djiku était monté pour reprendre d'une volée aérienne croisée. Troisième intervention décisive de Lafont. A 0-1 à la pause, le FCN s'en sortait bien et les sifflets raccompagnaient au vestiaire les protégés d'Antoine Kombouaré, qui allaient désormais évoluer à 11.

Les Nantais n'ont pu que reconnaître la supériorité strasbourgeoise

Le tacticien kanak voulait renverser la table et lançait deux cartes offensives avant le début du deuxième acte, Marcus Coco et Florent Mollet suppléant Victor et Fabien Centonze. Las ! Juste après la reprise des débats, c'est Quentin Merlin qui tergiversait sur une situation anodine et se faisait contrer. Héritant du ballon, Diallo le distilla entre Castelletto et Pallois pour Diarra, qui prouvait une nouvelle fois son grand talent en prenant l'ascendant sur Lafont du haut de ses 19 ans. 0-2. Le ciel faillit tomber sur la tête des Nantais cinq minutes plus tard, quand Coco mit un coup de coude au pauvre Eduard Sobol sur un duel aérien. Touché au nez et à l'arcade, le latéral ukrainien dut céder sa place. Psychologue et soucieux de l'intérêt de la fin de la partie, M.Bastien choisit de ne pas exclure le fautif. L'arbitre garda la même philosophie à la 77eme, après un coup de coude de Mollet sur Sanson, qui obligea le stratège alsacien à céder sa place et s'allonger au bord de la pelouse. Et c'était tout pour le spectacle, malgré 8 minutes de temps additionnel. Premiers relégables au coup d'envoi, les Canaris, qui recevaient le 16eme, n'ont pas su organiser une attaque placée de la partie, ni porter le danger sur la cage adverse, malgré le soutien tangible de leurs spectateurs durant 45 minutes. Triste constat d'impuissance, qui prouve que Nantes est pour le moment à sa place dans la charrette. Belle opération en revanche pour des Strasbourgeois séduisants devant et solides derrières, qui remontent à la 14eme place et ont leur maintien entre leurs pieds.

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