Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 février 2024 à 09h39
Le coup de gueule d'Eric Roy, il y a quelques mois, a-t-il payé dimanche contre l'Olympique de Marseille (1-0) ? Ou est-ce le nouveau statut des Brestois ? Sans doute un peu des deux.
Quand rien ne va... C'est presque étonnant que les Marseillais ne se soient pas plus réfugiés derrière le penalty qui aurait pu être sifflé en leur faveur dimanche à Brest, en première période, sans doute une preuve supplémentaire de l'abattement total qui escorte les rangs olympiens. Car même pour le fautif Pierre Lees-Melou, qui sera ensuite l'unique buteur en fin de rencontre, il y avait bien un petit quelque chose sur son intervention face à Iliman Ndiaye, et ça vaut bien quelques éclats de rire pour finir (sur Prime Video) : "On a eu chaud, pour moi il y avait penalty. On a eu de la chance que ce ne soit pas sifflé. J'ai tendance à beaucoup râler contre les arbitres, mais là... Je touche le ballon, merci la VAR !"
"C'est beau, beaucoup nous voyaient descendre"
Plus globalement, le milieu de terrain des nouveaux dauphins du PSG, véritable homme à tout faire, "pense que cette victoire est méritée" : "Je me suis dit qu'on allait perdre, qu'on allait le regretter... Je crois qu'on est maintenus et qu'on peut parler de nouveaux objectifs. C'est beau ce qu'on fait, beaucoup nous voyaient descendre et on va déjà savourer."
Son coach Eric Roy a encore les mots les plus élogieux possibles pour son leader, idole de tout un peuple sur la rade du bout de la Bretagne : "Je ne sais pas si c'est le meilleur joueur du championnat, mais pour nous, il est différent. Depuis qu'il a trouvé ce poste devant la défense, en meneur reculé... Il était déjà bon à Nice, mais il n'avait pas encore cette dimension. Je n'avais pas de doute sur son tempo, mais je ne lui imaginais pas cette dimension athlétique. Il a tout." Désormais, il a même la baraka de ceux contre qui on ne siffle pas, et ce n'est peut-être pas si anodin.