Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 13 janvier 2022 à 10h40
Sonné par les décisions des dirigeants bordelais à son encontre, Laurent Koscielny donne sa version des faits. Non, il n'y a pas eu d'accord trouvé avec le capitaine des Girondins, écarté, afin qu'il quitte le club dès cet hiver.
Laurent Koscielny ne compte pas s'en aller de Bordeaux si facilement, comme il l'a détaillé à L'Equipe alors que son président Gérard Lopez a annoncé l'inverse, assurant d'une négociation menée avec son défenseur pour partir dès ce mois de janvier : "Quitter le navire comme ça, alors là, pas du tout. J'ai envie de me battre pour l'équipe afin d'obtenir le maintien le plus rapidement possible (...) C'est un moment difficile mais il faut rester calme, et on trouvera une solution." C'est pour lui "impossible de partir de cette manière" : "Que mon salaire leur pose problème, je le comprends au vu du contexte économique. Moi, je suis prêt à écouter, je suis prêt à entendre." Le vice-champion d'Europe 2016 parle d'un "bon poing dans le visage" au moment d'apprendre sa mise à l'écart.
"Bien sûr que j'aime le vin, je suis dans une région viticole. J'assume totalement"
Il raconte d'ailleurs comment il l'a vécue : "Le président a appelé mon agent lundi soir pour lui signifier. Mardi matin, je suis allé m'entraîner comme d'habitude, mais personne n'est venu me voir. Mercredi après-midi, le président et le directeur technique m'ont signifié qu'ils voulaient trouver une solution pour le futur, mais que je pouvais continuer à m'entraîner avec l'équipe première. Ils m'ont juste dit que c'était leur nouvelle stratégie, et qu'on trouverait une solution avec le directeur financier pour que tout se passe bien pour tout le monde." Rien de forcément très concerté, donc, surtout que Koscielny rappelle avoir reporté son salaire du mois d'août afin de permettre des arrivées : "J'ai dit qu'il n'y avait pas de souci. Pour moi, c'était important qu'on se renforce."
Quant aux critiques éventuelles sur son hygiène de vie, l'ancien joueur d'Arsenal répond aussi du tac au tac : "C'est parce que j'aime le vin ? Bien sûr que j'aime le vin, je suis dans une région viticole, et donc je peux avoir des moments en famille où on déguste du bon vin. J'assume totalement. C'est humain de pouvoir faire parfois des excès avec sa famille ou ses amis proches. Mais après, il y a le travail. Et je suis toujours sur le terrain, à fond et à l'heure. Je n'ai aucun souci là-dessus, et je ne fais jamais d'excès les veilles d'entraînement ou de match."