Axel Allag, Media365, publié le vendredi 06 décembre 2024 à 23h46
Le PSG, accroché à Auxerre (0-0), n'a pas réglé ses problèmes offensifs mais Luis Enrique s'est voulu plus positif que jamais après cette nouvelle contre-performance du leader de Ligue 1.
Le PSG ne tombera sans doute pas à chaque fois sur un Donovan Léon en état de grâce, mais le constat est là : Paris patine, avec ce deuxième match nul consécutif en Ligue 1 (0-0), après celui face à Nantes le week-end dernier (1-1). Les 11 arrêts effectués par le portier des promus sont bien sûr à souligner comme un Christophe Pélissier qui a résumé en une phrase son sentiment (pour DAZN) : "Il a écœuré les attaquants parisiens". Luis Enrique, lui, a parlé d'un gardien qui, ce vendredi soir, "était très fort" devant les champions de France, mais l'Asturien a donc, comme toujours, voulu retenir du positif plus qu'autre chose après la prestation de son équipe.
Luis Enrique : "Il faut continuer à penser positif"
Notamment car elle a généré 25 tirs à travers une possession écrasante (74%), réduisant Auxerre a tenter peu avec pas grand chose. "Auxerre est la deuxième équipe à domicile. On va écouter les critiques. On ne va pas perdre notre foi, on va continuer à insister. Le monde derrière nous est tellement négatif, mais je suis content de l'équipe. Il faut continuer à penser positif", a encore affirmé un Luis Enrique qui a vu un PSG insistant, comme il l'avait appelé de ses vœux après le nul au Parc contre Nantes.
Justement, comme face à Nantes, et de nombreuses fois cette saison, Paris a pêché dans le dernier geste, mais si en Ligue 1 cela ne semble pas être trop préjudiciable vu la marge du club de la capitale sur ses poursuivants - l'OM et Monaco sont à 8 points avec un match en moins - la question pourrait se poser en Ligue des champions, à 4 jours d'un déplacement crucial à Salzbourg pour l'avenir européen du club de la capitale (virtuellement éliminé vu sa 25ème position). "On est une équipe où il faut avoir des certitudes et de la mobilité. On veut imposer notre supériorité. Je n'ai pas la formule magique, mais ça viendra", a conclu un Luis Enrique plus positif que jamais.