Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 05 décembre 2024 à 14h00
Même dans la tempête, Luis Enrique a au moins le mérite de garder son cap. L'avenir dira s'il a eu raison.
L'intervention de Luis Enrique était encore plus attendue qu'à l'accoutumée jeudi, à la veille du déplacement du Paris Saint-Germain à Auxerre, puisque des rumeurs de tension avec le vestiaire ont éclaté ces derniers jours. "Je ne vais pas perdre mon énergie avec ça, ça fait déjà plus de 30 ans que je suis dans le football", rappelle sans trop de surprise le coach espagnol, fidèle à sa ligne de conduite : "Vous m'entendrez difficilement dire du mal d'un joueur publiquement. Je ne sais pas qui sera intéressé par toutes ces rumeurs, moi ça me touche très peu et j'apprends ça dans la réunion avec l'équipe de presse. Mais c'est faux, donc je me concentre sur les choses que je peux contrôler."
"Aucune concession à faire avec les médias"
Luis Enrique n'a pas l'intention de justifier son travail, ce sont ses mots, et maintient encore que l'état d'esprit de son vestiaire est "exceptionnel". Et qu'il n'a "aucune concession à faire avec les médias", qu'il apprécie toujours aussi peu... "Je peux m'améliorer, mais je suis honnête avec moi-même et la version du coach que je transmets, ça me plaît."
L'ancien entraîneur du Barça et de l'Espagne renchérit, pour lui le niveau personnel et humain de l'équipe est "vraiment top, magnifique avec des pros excellents dont j'ai toujours fait la louange". Il assure enfin être toujours ouvert à des retouches au mois de janvier, mais jamais sans trop s'avancer non plus : "Si on n'est pas sûrs d'améliorer l'effectif, on ne le fera pas." Il reste aussi tout à fait satisfait de ce qu'il voit cette saison, "ça reste très bon malgré des erreurs sur les performances en Ligue des champions" : "Mais je vois ça comme des problèmes positifs car on peut les surpasser, ça ne correspond pas à ce que je vois." Dans cinq jours, à Salzbourg, il n'y aura plus vraiment le choix. Il faudra que ça corresponde, cette fois, sous peine de voir se rapprocher de plus en plus concrètement la perspective d'une élimination pure et simple dès la phase de groupe.