Clément Pédron, Media365, publié le lundi 06 janvier 2025 à 17h25
Samedi, l'AS Saint-Étienne a remporté contre Reims (3-1) son premier match sous les ordres de son nouvel entraîneur Eirik Horneland. Le Norvégien a lancé les grandes manœuvres sur et en dehors du terrain.
Avant cette 16ème journée de Ligue 1 marquée par la réception du Stade de Reims, l'AS Saint-Étienne occupait la dernière place en termes de possession de balle (41,8%). À la mi-temps contre les Rémois, les Stéphanois ont élevé le curseur (61%) avant qu'il n'atterrisse à 53% à la fin d'une rencontre remportée par l'ASSE (3-1). Ce changement de philosophie, c'est Eirik Horneland. Le Norvégien a pris les commandes de l'équipe le 29 décembre dernier en lieu et place d'Olivier Dall'Oglio qui avait pourtant réussi à ramener Sainté dans l'élite la saison dernière. Et avec l'ancien joueur natif d'Haugesund, le moins que l'on puisse dire est que cela déménage. Il fallait d'ailleurs le voir gesticuler, crier, donner même des coups de pied dans le panneau publicitaire depuis son banc durant le match contre le SDR pour comprendre l'énergie volcanique de ce technicien nordique. « Je suis toujours comme ça et je pense que les joueurs vont avoir la possibilité de ressentir mon énergie » souriait d'ailleurs l'ancien coach du SK Brann.
Des datas, de la possession et un style offensif
Mais qu'importe le passeport de l'intéressé avec lui, l'AS Saint-Étienne est métamorphosée. Les Verts n'avaient jusqu'ici marqué que douze buts en quinze rencontres, ils en ont marqué trois en un seul match. Et cette performance s'explique par la nouvelle philosophie de l'entraîneur. Depuis son intronisation, Eirik Horneland met l'accent sur le jeu offensif, la possession de balle et un pressing intense. Selon l'Équipe, le nouvel entraîneur serait un féru de data et plus encore. « Il minuterait chaque atelier avec des lignes directrices précises : du mouvement, de l'intensité, du dynamisme, du pressing, de la simplicité et aussi une plus longue conservation de balle » selon le quotidien sportif. « J'étais content de voir les joueurs aussi détendus sur le terrain. Ils ont créé beaucoup de situations, des 1 contre 1, 2 contre 1, 3 contre 2, ça leur a permis de développer la confiance et je pense que c'est ce dont cette équipe a le plus besoin, estimait Horneland après la partie. C'est vraiment une histoire de conviction, je veux leur donner le sentiment qu'ils sont capables. » Adepte du 4-3-3, porté sur l'éthique de travail et la discipline, Eirik Horneland a réussi son baptême du feu. Reste maintenant à prolonger la nouvelle dynamique.