Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le vendredi 21 octobre 2022 à 22h43
Suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre de Ligue des champions OM-Francfort le mois dernier, un supporter phocéen a été mis en examen pour tentative d'homicide.
L'Olympique de Marseille se porte bien en Ligue des champions, second du groupe D à un point de Tottenham. Les six points glanés par les hommes d'Igor Tudor l'ont été lors de la dernière double confrontation contre le Sporting Lisbonne, toutes deux remportées au Vélodrome (4-1) puis une semaine plus tard au stade José Alvalade de la capitale portugaise (0-2). Cependant, le parcours phocéen en C1 auparavant a été beaucoup moins flamboyant. Notamment le 13 septembre à l'occasion de la 2eme journée lorsque les Ciel et Blanc se sont inclinés à l'Orange Vélodrome contre Francfort (0-1).
Au-delà du revers concédé à domicile, ce mardi en question s'est avéré particulièrement triste également à cause des incidents qui ont émaillé la rencontre en tribunes et à l'extérieur de l'enceinte sportive. Ce vendredi, le parquet de Marseille a informé via un communiqué qu'un supporter de l'OM a été mis en examen pour tentative de meurtre, violences volontaires, participation à une association de malfaiteurs, détention et usage de fusées ou d'artifices au sein d'une enceinte sportive. Placé en garde à vue, le suspect a reconnu les faits qui lui sont reprochés d'après La Provence.
Un sexagénaire sévèrement blessé
"Un de ces projectiles, identifié comme étant une fusée de détresse, atteignait un supporter allemand au niveau des cervicales. La victime, un homme âgé de 65 ans au moment des faits, était grièvement blessée; son préjudice étant évalué par le médecin de l'Unité Médico-Judiciaire à 120 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Présente à ses côtés, sa compagne, âgée 64 ans, se brulait au niveau de la main en tentant de retirer le projectile" informe également le communiqué du parquet de Marseille. Toujours selon le quotidien La Provence, le coupable a toutefois été relâché, libre, après sa présentation devant un juge des libertés et de la détention.