OM : L'agression du jeune Kenzo fait réagir Macron

OM : L'agression du jeune Kenzo fait réagir Macron©Panoramic, Media365

Juba Touabi, Media365, publié le lundi 05 juin 2023 à 17h50

Le président de la République, Emmanuel Macron, a jugé « totalement inacceptable » l'agression du jeune Kenzo lors d'Ajaccio-Marseillais.

Invité à assister à la rencontre et voir de près ses idoles marseillaises, le petit garçon a vécu une très mauvaise soirée, ce samedi 3 juin 2023, lors de l'ultime journée de Ligue 1. Atteint d'un cancer du cerveau, le jeune de 8 ans seulement se trouvait en loge avant de se faire agresser, lui et sa famille, par un plusieurs supporters de l'AC Ajaccio.

Un acte lâche qui a fait couler beaucoup d'encre et fait réagir de nombreuses personnalités jusqu'au chef de l'Etat. « C'est totalement inacceptable, a confié Emmanuel Macron au micro de BFM TV. J'ai une pensée très émue pour Kenzo et ses parents. Il a à se battre et se bat avec beaucoup de courage contre la maladie. C'est un supporter fidèle et rien ne justifie cela. Mais cela montre une espèce de dérive ».

« Quel malade mental se permet de faire ça ? »

Plus tôt dans la journée, c'est le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria qui est monté au front en qualifiant l'auteur de l'agression de malade mental. En conférence de presse, le premier responsable de la formation phocéenne a confié : « Quand tu vois le petit Kenzo qui tremblait, tu te dis 'qu'est ce que j'ai à voir avec ce sport et cette société ?' Quel malade mental se permet de faire ça ? s'est interrogé le président marseillais. Car c'est un malade mental qui n'a pas sa place dans la société, a poursuivi le dirigeant espagnol. Et oui il y a eu une faille dans la sécurité. Au niveau institutionnel, on va tout faire pour qu'il passe un moment à l'aise avec l'équipe ».

De son côté, l'AC Ajaccio a également condamné ces faits. Dans un entretien accordé au Parisien, le président du club corse a lancé : « On a les moyens d'identifier les abrutis qui ont fait ça et on va le faire. On portera ensuite plainte contre eux. Ils n'ont plus rien à faire chez nous ».

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