Montpellier : Savanier aimerait jouer une Coupe d'Europe avec le club

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Axel Allag, Media365, publié le vendredi 01 octobre 2021 à 22h25

Le milieu de terrain et capitaine de Montpellier, Téji Savanier, a évoqué son amour pour le club héraultais dans un entretien accordé à L'Equipe. Marqué par le départ d'Andy Delort, il aspire à disputer une Coupe d'Europe sous ce maillot.

Cette saison, pour Téji Savanier, la donne est nouvelle. Devenu capitaine de Montpellier depuis le départ d'Andy Delort à Nice, le joueur âgé de 29 ans a également changé de position. Alors qu'il évoluait jusqu'il y a peu de temps en tant que relayeur, il est désormais numéro 10 dans la formation entraînée par Olivier Dall'Oglio. Titularisé à 7 reprises, son bilan demeure de 2 buts et 3 passes décisives sur le plan purement statistiques. Dans un entretien accordé à L'Equipe, Savanier a dévoilé son sentiment sur son statut de capitaine : "C'est une fierté de pouvoir porter ce brassard devant ma famille, le public et le peuple montpelliérain. Dès que je rentre au quartier, on m'appelle 'Le Capi'. Les anciens sont fiers. On ne peut pas comprendre l'amour qu'ils ont pour ce club. Pour eux, c'est Montpellier avant tout, et pour moi c'est pareil."

Une expérience "inoubliable" lors des Jeux Olympiques

Assurant cependant ne pas avoir changé du fait du brassard, il a évoqué le départ d'Andy Delort vers Nice, un changement marquant à ses yeux, tant il était et reste proche de l'attaquant. "On l'a tous mal vécu, parce qu'on ne s'y attendait pas. Andy, c'était mon frérot, j'étais toujours avec lui. Aujourd'hui encore, on s'appelle à chaque fois qu'on est sur la pelouse. Il est parti, il faut respecter son choix et penser à nous. Andy à Montpellier, c'est du passé", a glissé Savanier, qui possède un rêve à réaliser. "Ça me tiendrait à cœur de faire une Coupe d'Europe avec Montpellier. C'est un de mes rêves d'enfant et c'est encore plus grand quand on peut le faire avec son club de cœur."

Celui qui a été appelé lors des Jeux Olympiques avec la France cet été (élimination en phase de poules) est revenu sur cette expérience, rendue possible grâce, notamment, à son président Laurent Nicollin qui l'a laissé aller à Tokyo. "Ça ne s'est pas très bien passé. C'est dommage et je ne trouve pas ça normal que des présidents aient refusé de libérer leurs joueurs. Mais l'expérience était inoubliable. J'ai mangé à côté de Novak Djokovic, je me faisais masser avec Gaël Monfils... C'est un truc que je n'aurais jamais imaginé vivre de toute ma vie", a avoué le joueur.

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