"Montpellier aurait dû bénéficier de trois penalties" face au PSG, selon Ennjimi

"Montpellier aurait dû bénéficier de trois penalties" face au PSG, selon Ennjimi ©Icon Sport, Media365

Axel Allag, Media365, publié le lundi 18 mars 2024 à 11h05

Les débats sur l'arbitrage en Ligue 1 ne vont pas se calmer après les propos de l'ancien arbitre international Saïd Ennjimi. Selon lui, Montpellier aurait dû bénéficier de trois penalties face au PSG.

Balayé par le PSG sur sa pelouse (2-6), Montpellier peut-il s'estimer lésé ? Aux yeux de Saïd Ennjimi, il n'y a guère de doute. Si la formation entraînée par Michel Der Zakarian a bénéficié d'un penalty en raison de la faute de Gianluigi Donnarumma sur Tanguy Coulibaly juste avant la mi-temps, ce qui a permis aux locaux de revenir à 2-2, Florent Batta aurait dû accorder deux penalties supplémentaires à Montpellier face au club de la capitale. D'abord lors du contact entre Lucas Beraldo et Arnaud Nordin lors de la 10ème minute, mais également lors de la faute de Nuno Mendes sur Mousa al-Tamari. Sur cette dernière action, l'arbitre central avait d'ailleurs sifflé penalty avant de revenir sur sa décision après l'assistance du VAR.

"L'arbitrage français est en grande difficulté chaque week-end"

"Sur la première situation, Beraldo bouscule Nordin sans jouer le ballon, cette faute aurait été sifflée au milieu de terrain, confie Saïd Ennjimi. Je répète que la surface doit être considérée comme n'importe quelle autre partie du terrain, donc il y avait penalty", a analysé Ennjimi dimanche soir auprès de nos confrères de L'Equipe. Si le seul penalty de la soirée en faveur des locaux a été jugé comme logique, l'ancien arbitre international a émis des doutes conséquents concernant l'action de la 81ème minute. "M. Batta prend la bonne décision, je ne comprends pas comment le VAR peut lui demander de revenir sur son choix puisque Nuno Mendes met son corps en opposition alors qu'Al-Tamari est passé. Il n'y a pas de débat", a-t-il clamé, forcément songeur "quand on remet cela en perspective avec le penalty accordé au PSG face à Rennes" (qui avait permis au PSG d'égaliser à la 97ème minute fin février).

Après avoir exposé son avis concernant l'arbitrage de cette rencontre, Ennjimi n'a pu que constater que l'"arbitrage français est en grande difficulté chaque week-end". Le fait d'un seul homme ? Non, selon lui, qui a estimé que "le mal est plus profond tant les arbitres sont trop souvent en difficulté ". Pour Montpellier, le match d'après s'effectuera au Havre, le 31 mars, tandis qu'en conclusion de la 27ème journée de Ligue 1, le PSG se déplacera à Marseille pour un Classique qui devrait se jouer sous tension.

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