Axel Allag, Media365 : publié le vendredi 08 octobre 2021 à 17h20
Ce vendredi, Pierre Ménès était présent lors de l'émission Estelle Midi, diffusée sur RMC. L'ancien chroniqueur est notamment revenu sur l'affaire des agressions sexuelles et son départ de Canal+. Marqué par la "haine des réseaux sociaux", il a reconnu avoir pensé au suicide.
Pierre Ménès a effectué son retour médiatique, ce vendredi, sur le plateau de RMC et l'émission "Estelle Midi". Plus de trois mois après l'officialisation de son départ de Canal+, des suites des agressions sexuelles - avérées ou non - sur des collègues féminines, dévoilées lors du documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", de Marie Portolano, l'ancien chroniqueur s'est confié. "A l'arrivée c'est quoi cette histoire ? C'est la haine des réseaux sociaux,. La haine et la lâcheté des réseaux sociaux. (...) Pourquoi il y a eu une mise à l'écart de Canal+ ? A cause des réseaux sociaux...", a expliqué celui qui, le mardi 12 octobre, lancera une plateforme dédiée au football nommée "Pierrot Football Club".
"À un moment donné, j'ai pensé à faire une bêtise"
Si il a reconnu avoir reçu du soutien, témoigné par des inconnus plus que par des confrères, Ménès a expliqué regretter ce manque de considération, estimant avoir été "lâché". "Même si je suis un affreux pervers sexuel, j'ai visiblement manqué à beaucoup de monde. C'est vrai qu'il y a eu peu de soutien public. Mais je ne l'ai demandé à personne, on était en pleine chasse à l'homme", a assuré l'ancien chroniqueur du Canal Football Club. La période traversée par Ménès a été compliquée à vivre et il l'a reconnu sans peine. "Je l'ai vécu très mal. Très très mal. Voire au plus mal. Je ne regardais plus le foot, je suis passé au travers un peu comme les Bleus à côté de cet Euro. C'est à dire qu'à un moment donné, j'ai pensé à faire une bêtise. Et je me suis engueulé tout de suite en me disant qu'il y a 5 ans, tu t'es battu comme un chien pour survivre, ce n'est pas pour en finir à cause de la haine et la lâcheté des réseaux sociaux", a-t-il expliqué.