FC Nantes : Le fatalisme de Kombouaré

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 13 mars 2022 à 09h53

Après la défaite de Nantes à Troyes (0-1), Antoine Kombouaré a fait preuve de fatalisme. C'est un coup d'arrêt pour les Canaris, en verve ces dernières semaines.

Invaincu depuis le 6 février (0-1 à Strasbourg) et sur une belle série de 3 victoires (dont le 3-1 face au PSG) et un nul en Ligue 1, le FC Nantes a été stoppé de façon assez inattendue, samedi soir. Qualifiés également pour la finale de la Coupe de France (contre Nice le 7 mai au Stade de France), les Canaris ont subi un coup d'arrêt chez le 17eme de la hiérarchie. Pour la première fois depuis 2011, Troyes a pris le meilleur sur Nantes (1-0) et empoché une nouvelle victoire importante en vue de son maintien grâce à une réalisation d'Ugbo, son avant-centre, avant la pause (43eme minute).


Kombouaré : « On aurait pu jouer trois heures sans marquer »

La soirée n'était vraiment pas folichonne pour les Jaune et Vert qui ont en plus perdu Palois et Traoré sur blessure. Le FCN est donc 7eme dimanche matin et peut être dépassé par Monaco, Lyon et Lens qui jouent dans la journée. Après cette 10eme défaite de la saison, Antoine Kombouaré s'est montré fataliste. « La première mi-temps n'est pas bonne du tout et quand on entame un match comme on l'a fait aujourd'hui, on ne peut pas espérer grand-chose. Fort logiquement, Troyes a pris l'avantage et même si on a poussé en deuxième mi-temps, le plus important dans le foot, c'est de marquer. On aurait pu jouer trois heures sans marquer. J'ai aimé la réaction mais c'était trop tard. C'est un match qu'il faut oublier », a réagi l'entraîneur nantais.

Irles a adoré la deuxième période

Dans le camp adverse, Bruno Irles était évidemment ravi par cette seconde victoire consécutive après celle à Bordeaux (2-0) dimanche dernier. « J'ai apprécié la première période, qui était maîtrisée et qui a montré ce que je recherche, cette intensité, ce jeu vers l'avant, s'est réjoui le coach de l'ESTAC, 15eme dimanche matin. Et j'ai adoré la deuxième ! Elle n'était pas belle, mais j'ai adoré... On a vu ce qu'il faut pour nous maintenir : j'ai vu onze joueurs qui n'ont rien lâché face à des Nantais qui n'ont pas eu de situations malgré leur domination. J'ai aimé l'état d'esprit de mes joueurs, cette solidarité. Le maintien passe par ces valeurs-là. C'est une petite étape mais on a encore dix rounds, on n'a pas le droit de faire moins que ça dans l'état d'esprit. » Le week-end prochain, Troyes se rendra à Saint-Etienne, Nantes recevra Lille.

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