Axel Allag, Media365, publié le mercredi 28 août 2024 à 08h16
Dans un long entretien accordé à nos confrères de L'Equipe, le président de la LFP, Vincent Labrune, a évoqué de nombreux sujets. Dont celui de l'abonnement à DAZN, au centre d'une polémique importante.
Vincent Labrune a dû se défendre. Dans une rentrée vraiment tendue pour la LFP, le président de l'instance est cible de critiques. Ce mercredi, dans un entretien accordé à nos confrères de L'Equipe, le dirigeant a évoqué "une crise majeure sans précédent dans l'histoire du football français" depuis son arrivée, avec comme responsable le fiasco de Mediapro. Pour lui, la Ligue a su faire de son mieux, et "personne n'aurait pu pousser le marché jusqu'aux limites" avec la venue de beIN Sports concernant les droits TV pour la Ligue 1 période 2024-2029. "Ceux qui prétendent qu'ils auraient pu faire mieux sont soit des affabulateurs soit des diseurs de bonne aventure. Personne n'aurait pu faire mieux. Tous les droits sportifs baissent en Europe", a insisté Vincent Labrune.
"Je ne suis pas le patron de DAZN"
Le tarif de DAZN, diffuseur de 8 des 9 matchs de Ligue 1, a depuis le début de la saison été au cœur des polémiques. Ces 29,99 euros par mois à débourser sont un frein pour beaucoup, mais Labrune s'est donc défendu d'avoir eu un quelconque impact sur ce prix. "Je ne suis pas le patron de DAZN. Je ne fixe pas leurs tarifs. Le football est un produit premium qui a un coût. Mais cette offre est moins chère que celle pratiquée par nos voisins, à part l'Italie. J'ai bien conscience de cette difficulté. Mais pour pouvoir baisser les prix, il faut laisser le temps à un nouvel acteur de s'installer dans la durée", a clarifié le président de la LFP, qui n'envisage pas un second épisode 'Médiapro' se passer.
"Si on avait eu les mêmes garanties avec Mediapro, on aurait touché les 850 millions qui nous étaient dus la première année. Les garanties de DAZN sont solides", a jugé Labrune, réitérant son regret quant à la non-participation de Canal+ à l'appel d'offres. En outre, concernant l'élection à la présidence de la LFP, il a considéré qu'il était le meilleur candidat à sa propre succession. "Avec Arnaud (Rouger, le directeur générale de la LFP, ndlr) et les équipes, on est fiers de notre bilan. Et on pense que l'on est les plus à mêmes de gérer le football professionnel français dans toute sa complexité".