Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 30 novembre 2024 à 22h54
Brest - Strasbourg (3-1, treizième journée de Ligue 1) a permis samedi soir aux Finistériens de relancer la machine.
La spirale infernale se referme enfin pour les Brestois, qui ont regoûté au succès après plusieurs séries simultanées de trois défaites consécutives (en Ligue 1, mais aussi toutes compétitions confondues). Pour Eric Roy, qui était suspendu et a donc dû suivre le match des gradins, "ça fait évidemment du bien" : "L'équipe n'a rien lâché et a tout donné, on aurait pu se mettre à l'abri plus tôt mais il y a beaucoup de satisfaction, après une bonne première période et dans ce moment où on déplore plusieurs blessures."
Rosenior : "On leur donne un corner et tout s'accélère"
Le buteur Mathias Pereira Lage a notamment repris le flambeau, un peu le facteur X du soir alors qu'il entre habituellement en jeu "avec sa fougue et son énergie", d'après son entraîneur : "Il a réussi un match plein, il méritait de débuter. C'est un soldat qui travaille toujours pour l'équipe, c'est bien. Comme Romain Del Castillo, qui a des qualités incroyables que je veux réveiller."
Pour leur retour dans leur antre de Francis-Le Blé après quasiment un mois d'absence, les déplacements s'étant enchaînés en championnat comme en Ligue des champions, la magie a opéré à nouveau et le Stade Brestois retrouve la première moitié de tableau. C'est finalement le match le plus important de la semaine qui a été le mieux négocié, à savoir cette réception de Strasbourg et non le déplacement de gala à Barcelone en C1 qui n'était qu'une immense cerise sur le gâteau. "Ils sont très forts sur coups de pied arrêtés, malheureusement on leur donne un corner en début de match et c'est à partir de là que tout s'accélère", synthétise de son côté Liam Rosenior, le coach strasbourgeois. Les Brestois ont pu revenir aux basiques. "On pouvait leur faire mal, mais on leur offre des buts beaucoup trop facilement", conclut le technicien anglais du RCSA, qui était à égalité de points avec son adversaire au coup d'envoi.