Auxerre : Furlan prend la porte

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 11 octobre 2022 à 15h49

L'entraîneur issu du monde amateur, révélé à Libourne-Saint-Seurin il y a près de 20 ans, ne s'est jamais départi de son caractère bouillant qui le fait parfois déborder. Ça lui coûte désormais son poste à Auxerre, au moins en partie.

Le doigt d'honneur de trop. Embarqué dans une spirale difficile au niveau des résultats avec six matchs sans victoire - dont cinq défaites -, mais pas encore insurmontable (seizième, juste en dehors de la zone rouge), Jean-Marc Furlan a été démis de ses fonctions après la défaite à Clermont (2-1). Fâché par l'arbitrage, il s'est donc fait remarquer par ce geste obscène à l'attention des spectateurs. L'AJ Auxerre n'a pas encore confirmé officiellement les informations relayées par L'Equipe ou France Bleu, mais c'est une question d'heures au maximum. Sabri Lamouchi ou Patrice Garande sont les premiers noms évoqués pour le remplacer. Dès dimanche, le club avait communiqué en regrettant "une attitude déplacée" de la part de son coach, déjà coutumier du fait à Brest en 2018, par exemple.


Le propriétaire chinois James Zhou n'a pas apprécié du tout, même s'il est difficile de savoir si celui-ci attendait le premier prétexte ou s'il ne songeait pas encore, au moins dans un premier temps, à licencier Jean-Marc Furlan. En conférence de presse, après le match à Clermont, son attitude continuait d'être provocatrice. "Je n'ai pas de cerveau, je suis assez violent dans mes comportements lorsqu'il s'agit de football." Et il enchaînait en assurant ne "pas du tout" regretter son geste. "C'est plus bénéfique pour analyser en tribune, le travail tu le fais la semaine", concluait-il. Il n'aura pas le loisir d'en profiter. Arrivé à l'AJA en 2019, on ne pourra néanmoins pas lui enlever d'être celui qui a fait remonter le club bourguignon (champion de France en 1996) parmi l'élite après dix ans d'absence.

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