Axel Allag, Media365, publié le mercredi 21 février 2024 à 20h15
Près de 25 000 places ont été vendues pour le France-Allemagne en demi-finale de la Ligue des nations à Lyon (vendredi, 21 heures). Alors que la jauge pour la rencontre est fixée à 30 000 places sur les 60 000 totales du Groupama Stadium, Amandine Henry a déploré le manque d'engouement autour de ce match, et plus largement, concernant le football féminin en France.
Dans les colonnes du Parisien, Amandine Henry a confié son incompréhension avant le France-Allemagne de vendredi, à Lyon. Les Bleues d'Hervé Renard se trouvent à deux victoires d'un éventuel premier titre, mais les foules ne se bousculent pas pour garnir les tribunes du Groupama Stadium. Alors que la FFF a ouvert 30 000 places à la vente entre 10 et 50 euros l'unité (et entre 7 et 35 euros pour les licencié.es FFF), près de 25 000 billets ont été vendus et ce total, jugé plutôt faible, a provoqué la colère d'Henry. "C'est désespérant. Que faut-il faire de plus ? Nous, les joueuses, on se donne à fond. C'est une belle affiche, c'est un beau stade, une belle ville... On ne sait pas ce qu'il faut faire. On en parle, on se pose la question : que faire pour remplir des stades ? Quand on voit les autres pays, ça marche. Pourquoi ça ne marche pas chez nous ? On ne comprend pas trop", a mis en avant la milieu de terrain aux 98 sélections.
Un plafond de verre à briser pour les Bleues
Une semaine après l'appel d'Hervé Renard, qui avait confié son espoir de voir le stade de l'OL être "le plus rempli possible" face à l'Allemagne, Henry a rappelé l'enjeu sportif de la rencontre, surtout en cas d'issue positive dans cette revanche de la demi-finale de l'Euro 2022 (2-1 pour les coéquipières d'Alexandra Popp). "On est à deux doigts de gagner ce premier trophée avec l'équipe de France. On rêvait d'avoir des matchs attrayants plus souvent donc c'est l'occasion. Ça ne nous empêchera pas de tout donner". Seule équipe invaincue toujours en lice avec cinq victoires et un match nul pendant les phases de poule, l'équipe de France féminine espère bien évidemment briser le plafond de verre pour disputer une finale, contre le vainqueur de l'autre demie ( Espagne - Pays-Bas), à Séville (Espagne) ou à Heerenveen (Pays-Bas), le mercredi 28 février prochain.