Guillaume Marion, Media365, publié le samedi 09 décembre 2023 à 10h55
Via un communiqué, les Etats-Unis et le Mexique ont officiellement annoncé ce vendredi leur candidature commune pour organiser la Coupe du monde féminine en 2027, soit un an après celles des hommes.
Après la Coupe du monde masculine en 2026, les Etats-Unis et le Mexique pourraient bien accueillir un autre événement majeur du football un an après. En effet, comme attendu, les deux pays ont officialisé ce vendredi leur candidature commune pour accueillir la Coupe du monde féminine en 2027. Alors que l'Afrique du Sud, le Brésil et un trio européen (Allemagne, Belgique et Pays-Bas) avaient déjà annoncé vouloir organiser cette compétition, c'est un nouveau très gros candidat qui vient de se rajouter à l'équation. Surtout que les deux nations d'Amérique du Nord veulent capitaliser « sur un moment de croissance extraordinaire du sport féminin pour offrir un tournoi au succès sans précédent. Ensemble, les Etats-Unis et le Mexique cherchent à amener le football mondial vers de nouvelles hauteurs », comme on peut notamment le lire dans leur communiqué commun. Le principal atout de cette candidature repose sur le fait que le Mondial masculin aura lieu un an avant là-bas et les femmes pourraient donc bénéficier des mêmes conditions d'accueil.
« C'est une période charnière pour le football féminin »
« Les infrastructures nécessaires sont déjà en place (...) pour offrir un excellent produit sur le terrain et des performances de haut niveau tout au long du tournoi. Tous les joueurs et fans bénéficieront d'installations et d'équipements de classe mondiale, élevant encore davantage le niveau du sport féminin », peut-on également lire. « C'est une période charnière pour le football féminin. Partout dans le monde, les fédérations commencent à investir de plus en plus dans le football féminin et les records sont en train d'être réécrits en termes de revenus, d'audience et de participation. Les Etats Unis et le Mexique sont dans une position unique pour accueillir une Coupe du monde qui exploitera les mêmes sites, infrastructures et protocoles que ceux utilisés pour la Coupe du monde masculine un an auparavant », a pour sa part déclaré Cindy Parlow Cone, la présidente de la Fédération américaine de football.