Axel Allag, Media365, publié le samedi 20 juillet 2024 à 11h10
Premier entraîneur étranger de l'histoire de l'OL féminin, Joe Montemurro a succédé à Sonia Bompastor, partie à Chelsea. Dans un entretien accordé à L'Equipe, le technicien est revenu sur son choix et affirmé ses ambitions.
En passant de la Juventus Turin à l'OL féminin, Joe Montemurro a réalisé un rêve. L'entraîneur australien n'a pas caché que le choix de rejoindre Lyon était évident. "J'ai reçu d'autres offres quand j'étais à la Juventus mais je suis content d'avoir attendu un peu car celle de Lyon est arrivée. Je suis très fier de me dire qu'un club comme l'Olympique Lyonnais est venu chercher un coach italo-australien pour son équipe. Être à l'OL est un rêve pour moi. Ce club, c'est le sommet de l'évolution du football féminin", a-t-il assuré dans un entretien accordé à nos confrères de L'Equipe. Enthousiasmé par l'ambition de sa présidente Michele Kang, l'ancien technicien de la Juventus Turin, c'est certain, ne compte pas se reposer à l'OL, où il a signé 2 saisons.
Un football dominant désiré
Le vainqueur du triplé championnat, coupe, supercoupe lors de sa première saison à la Juve aspire à développer du jeu. "Pour nous, le prochain défi sera d'amener ce beau nom du football à jouer un football identifié qui va faire plaisir aux supporters, amener des fans au football féminin et qu'ils se disent qu'ils veulent revenir". L'ambition sera donc par conséquent d'avoir une emprise sur les matchs : "Je veux un football dans lequel mon équipe domine, contrôle, en allant de l'avant", a souligné Joe Montemurro, qui souhaite donner du courage à ses joueuses afin qu'elles expriment au mieux leur potentiel. Issu de l'école italienne (il a passé ses diplômes à Coverciano, le Clairefontaine italien), il est aussi revenu sur ses influences.
Appréciant l'"exemple extraordinaire" de Carlo Ancelotti dans sa relation avec les joueurs, il a cité les noms de Marcelo Bielsa et de Pep Guardiola dont il a beaucoup étudié la méthode. Celui qui a passé un temps avec les All Blacks et l'équipe australienne de cricket s'est aussi montré conscient d'une réalité concernant le management : "On ne peut pas diriger comme il y a 10 ans", a-t-il évalué, notamment avec le cas des réseaux sociaux, qui ont changé la communication des joueuses.