Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 15 septembre 2024 à 11h20
Alors que la section féminine du club des Girondins de Bordeaux va disparaître du monde professionnel, Ada Hegerberg n'a pas hésité à apporter son soutien aux Bordelaises.
Fin de l'aventure pour la section féminine des Girondins de Bordeaux dans le monde professionnel. Ce jeudi, via son compte X (ex-Twitter) officiel, Sud Ouest Girondins a écrit : "Les joueuses des Girondins ont été informées ce soir que, faute de repreneurs, le club ne fera pas appel de la décision DNCG. C'est la fin des féminines bordelaises au niveau pro. L'association devra faire perdurer la section au niveau amateur (R1 pour les seniors)." Cette publication n'est pas passée inaperçue et a fait réagir. Comme, par exemple, l'attaquante internationale norvégienne de l'Olympique Lyonnais Ada Hegerberg (29 ans). Ce samedi soir, la native de Molde s'est également emparée de son compte X, pour écrire : "La D1 avait besoin de Bordeaux. De grandes joueuses y ont joué. Elles ont fait honneur à leur club durant des années. Voir une section féminine disparaitre dans l'indifférence, en 2024, année des JO en France, c'est une honte. Je leur apporte tout mon soutien."
Les Bordelaises avaient été reléguées sportivement la saison dernière
Le groupe d'investissement anglais Sphera Partners LLP, créé il y a tout juste quatre mois par Nicola Jane Boyd et Rowena Geneviève Samarasinhe, avait pris la décision, le samedi 7 septembre dernier, de renoncer à acheter cette section féminine. La saison dernière, les Bordelaises avaient terminé à la onzième et avant-dernière place du classement de D1 Arkéma. Une position synonyme de relégation sportive. La meilleure buteuse, dans l'élite, du côté des Bordelaises, avait été la défenseure française Hawa Sangaré (22 ans), avec cinq réalisations mais également deux passes décisives délivrées. Les Bordelaises avaient conclu le dernier exercice par deux victoires dans l'élite. La première, sur la pelouse de Lille (1-2) et la seconde, contre l'ogre lyonnais (2-1). Mais cela n'avait pas été suffisant pour empêcher une relégation et donc également leur future disparition du football féminin professionnel.