Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 14 février 2024 à 21h40
Un caméraman de FFF TV a récemment fait parler de lui, sur les réseaux sociaux, pour des insultes contre le club et la ville de Guingamp. Des propos qui ont fait réagir Jean-Michel Aulas.
Des propos qui ne passent décidément pas. Le samedi 10 février dernier, dans le cadre de la quinzième journée de D1 Arkéma qui a vu Guingamp s'imposer, à domicile, contre Fleury (3-1), un caméraman de FFF TV, venu avec sa caméra pour permettre la retransmission de cette rencontre, s'est fait remarquer, et notamment sur les réseaux sociaux. Après avoir proféré de très nombreuses insultes à l'encontre du club local. Ce jour-là, il pleuvait beaucoup et le technicien n'avait pas de protection pour son matériel. C'est à cause de cela qu'il s'est ensuite énervé. Pendant dix bonnes minutes, on a pu l'entendre exprimer toute sa frustration, avec donc des insultes proférées, à plusieurs reprises, à l'encontre de la formation locale. Le caméraman s'est notamment plaint, plusieurs fois, d'un "club de merde" et d'une ville qu'il déteste et dans laquelle il ne remettra plus jamais les pieds.
Aulas : « Les clubs doivent se mettre en conformité »
Les jurons ont été nombreux ainsi que les "n'importe quoi". Le technicien a également demandé à l'un de ses collègues de bien prévenir que "le matériel est foutu". Depuis, les réactions se multiplient. Le club de l'En Avant Guingamp n'avait pas tardé avant de demander à la Fédération que le caméraman et sa société de production n'interviennent plus sur des matchs du championnat de France de football féminin. Jean-Michel Aulas, le futur président de la Ligue féminine de football, a, lui aussi, réagi : « Les propos étaient outranciers. » L'ancien président de l'Olympique Lyonnais en a aussi profité pour demander aux différents clubs de D1, dont Guingamp, de respecter leurs engagements concernant la diffusions des matchs, dans des propos rapportés par Le Parisien : « La licence attribuée aux clubs impose des structures techniques précises. Les clubs doivent se mettre en conformité d'ici la fin de l'année ou ne pas recevoir cette licence et les subventions avec. Il faut que tout le monde maîtrise ses émotions et que les clubs respectent aussi les aménagements. »