Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 24 mai 2023 à 13h06
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a "bon espoir" qu'un accord soit trouvé pour la retransmission en France du Mondial féminin, et exhorte la FIFA et les diffuseurs à faire des concessions.
A moins de deux mois du début de la Coupe du monde féminine, programmée du 20 juin au 20 juillet en Australie et en Nouvelle-Zélande, la compétition n'a toujours pas de diffuseur en France, ni en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. Des diffuseurs qui refusent pour l'instant de trop dépenser pour ce Mondial situé au cœur de l'été, et à des horaires contraignants, puisque les matchs auront lieu, pour la plupart, le matin en Europe. Autant d'éléments qui freinent évidemment les annonceurs. Pour Gianni Infantino, le président de la FIFA, les offres des diffuseurs européens sont "toujours très décevantes et tout simplement inacceptables". Et si le dirigeant italo-suisse a même brandi la menace d'une non-retransmission de la compétition, Amélie Oudéa-Castéra reste confiante, elle qui a même "(pris) l'engagement qu'il y aura bien une retransmission".
"La Fifa est aujourd'hui trop gourmande"
Invitée de La chaîne L'Equipe mardi soir, la ministre des Sports a de nouveau évoqué ce dossier brûlant, exhortant les différentes parties à faire des concessions pour que cette Coupe du monde soit bien diffusée en France. "Je pense que la Fifa est aujourd'hui trop gourmande, attend trop et je pense qu'il faut que nos diffuseurs montent un petit peu (leurs offres, ndlr) pour qu'on arrive à ce que chacun fasse un bout du chemin et qu'on trouve une solution. J'ai bon espoir qu'on y arrive", a ainsi expliqué l'ancienne tenniswoman. Deux jours plus tôt, lors de l'émission "Questions politiques", co-diffusée sur France Inter, franceinfo canal 27 et Le Monde, elle avait encore martelé qu'il ne fallait "pas paniquer. Ça va venir, il y a encore un petit peu de temps." Tous les supporters des Bleues croisent les doigts...