Shai Mamou, Media365, publié le dimanche 30 juin 2024 à 23h12
L'Espagne a corrigé la Géorgie (4-1), équipe surprise de ces huitièmes de finale. La Roja file en quart et s'offre un choc face à l'Allemagne pour une place dans le dernier carré de l'Euro 2024.
L'Espagne s'est fait peur pendant une mi-temps, mais sera bien au rendez-vous des quarts de finale. La Roja a nettement dominé (4-1) la Géorgie pour son entrée en matière dans le tableau final, avec un billet validé pour une rencontre aussi séduisante qu'incertaine face à l'Allemagne, le pays hôte, au prochain tour. Malgré une domination impressionnante d'entrée de jeu, les joueurs de Luis De La Fuente ont pourtant couru après le score en première mi-temps.
La Géorgie surprend la Roja
Contrariés par l'excellent gardien de Valence, Giorgi Mamardashvili, les coéquipiers du Parisien Fabian Ruiz concédaient ainsi le premier but de la partie, totalement contre le cours du jeu. Sur leur première incursion dans le camp ibère, les hommes de Willy Sagnol faisaient mouche avec l'aide du malheureux Robin Le Normand. Dérouté par le bon centre d'Otar Kakabadze, le défenseur de la Real Sociedad déviait le ballon dans son propre but (0-1, 18e). Moins sûrs d'eux et opposés à des Géorgiens vaillants et mis en confiance, les Espagnols trouvaient finalement le chemin des filets quelques minutes avant la pause. L'inévitable Rodri, d'une frappe sèche et placée du gauche dans le petit filet de Mamardashvili, sans doute un peu gêné par Alvaro Morata, en position de hors-jeu (1-1, 39e).
Yamal et Williams indispensables
Bien décidée à ne pas se mettre à nouveau en difficulté, l'Espagne frappait rapidement lors du second acte. Ruiz, sur une offrande de Lamine Yamal, propulsait le ballon de la tête pour donner l'avantage à son pays (2-1, 51e). Il fallait ensuite attendre le dernier quart d'heure pour voir l'indiscutable domination de la Roja déboucher sur de nouvelles réalisations. Nico Williams, remuant tout le match, exécutait une frappe sous la barre parfaite en contre-attaque (3-1, 75e), avant que Dani Olmo, entré après un souci physique de Pedri, ne réussisse un enchaînement contrôle-frappe de haut niveau pour aggraver la marque (4-1, 83e). La Géorgie ressort du premier Euro de son histoire la tête haute, avec un visage séduisant et des promesses pour l'avenir. L'Espagne, pour sa part, continue son parcours avec ambition et une nouvelle copie extrêmement solide qui fait d'elle l'un des grands favoris à la succession de l'Italie. Pour cela, il faudra en découdre avec l'Allemagne vendredi prochain.