Futsal : Le capitaine Ramirez arrête les Bleus mardi soir

Futsal : Le capitaine Ramirez arrête les Bleus mardi soir ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 04 novembre 2024 à 19h50

C'est une immense page de l'histoire du futsal français qui va se tourner mardi face au Maroc (match amical).

Kévin Ramirez, qui fait partie des nombreux Bleus qui nous ont fait rêver lors du Mondial de futsal achevé le mois dernier à la quatrième place (le premier de l'histoire pour l'équipe de France), prendra sa retraite internationale après le match amical contre le Maroc mardi soir à Laval. Du haut de ses 112 sélections et de ses 37 ans, le premier joueur professionnel de l'histoire du futsal tricolore - en 2008, en Espagne - assure qu'il s'agit d'une "décision mûrement réfléchie" (pour nos confrères de L'Equipe) : "Je sens que c'est le bon moment pour arrêter. Je ne pensais même plus rejouer avec les Bleus, mais on m'a proposé de faire un dernier match et j'ai accepté. Ma famille, ma fille et ma femme seront là. C'est le scénario rêvé. Les planètes sont alignées."

"Le sélectionneur a tenté de me convaincre de poursuivre jusqu'à l'Euro 2026"

L'hommage sera forcément plein d'émotion en Mayenne, puis Kévin Ramirez pourra ensuite basculer sur la poursuite exclusive de sa carrière en club, sous les couleurs du Sporting Paris avec qui il évolue parmi l'élite nationale : "J'ai envie de jouer encore dix ans ! Je ne me fixe pas de limite. J'arrêterai quand je ne m'estimerai plus performant. Mais je vais avoir déjà plus de temps pour profiter de ma famille."

Le sélectionneur Raphaël Reynaud est le premier à avoir appris la nouvelle, ou plus exactement le deuxième après la femme du capitaine : "Il m'a tout de suite dit qu'il prenait un K.O. debout, il m'a appelé et a tenté de me convaincre de poursuivre jusqu'à l'Euro 2026. Mes proches ont essayé aussi, mais je sais que c'est le bon moment. Je suis ravi de voir la discipline gagner en visibilité et en popularité en France, et j'espère y avoir un peu contribué à mon échelle." Sans doute de la fausse modestie, mais tout le monde va se charger de le rappeler à sa place.

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