Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 septembre 2024 à 21h23
Dans ce contexte étrange du début de saison, Michael Olise pourrait prendre des responsabilités inattendues.
Michael Olise profitera-t-il de la défection d'Aurélien Tchouaméni pour jouer encore plus que prévu avec les Bleus, face à l'Italie vendredi au Parc puis contre la Belgique lundi à Lyon ? Ce n'est pas forcément dans son secteur direct, le nouveau joueur du Bayern penchant plus sur un des postes offensifs. Mais si Didier Deschamps s'escrime à maintenir son milieu à trois, surtout en l'absence d'Adrien Rabiot (non convoqué car toujours sans club) qui vient s'ajouter à celle de Tchouaméni, ça pourrait devenir une solution tout autant qu'une nécessité, tant le vice-champion olympique sait tout faire à tous les postes de l'entrejeu.
Deschamps : "Il a ce volume dans ses contrôles, et surtout ses passes. Il a un gros potentiel"
"Il a la capacité, confirme Didier Deschamps. L'an dernier et avec Thierry Henry, il l'a fait, il peut jouer des deux côtés. Je pense qu'il se sent mieux à droite qu'à gauche. Il a ce volume dans ses contrôles, et surtout ses passes. C'est un jeune joueur qui franchit des étapes, il a un gros potentiel."
Le sélectionneur l'a confirmé lundi, au vu du calendrier et des préparations déjà très courtes de l'ensemble des joueurs, sera "amené à répartir le temps de jeu et à impliquer le maximum de joueurs, les organismes ne sont pas au maximum et on ne peut pas faire beaucoup de séances avec intensité". Mais le cas de Michael Olise est à part, puisqu'il a enchaîné dans la foulée de Paris 2024. Un mal pour un bien ? En attendant ses vacances, qui finiront par arriver, son rythme pourrait être d'une aide précieuse à l'équipe de France. Le coach insiste, "c'est le moment de voir un maximum de joueurs", ce qui vaut aussi pour Manu Kone ou encore Loïc Badé appelé de dernière minute. Mais la prise de pouvoir, au moins temporaire, de la génération olympique, semble bel et bien passer avant tout par Michael Olise.