Bleus : La concurrence, Paris 2024, l'avenir de Mbappé... Thuram fait le point

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Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 21 mars 2024 à 12h23

Marcus Thuram, l'avant-centre de l'équipe de France, a abordé plusieurs points, ce jeudi 21 mars 2024, en conférence de presse.

L'attaquant de l'Inter Milan a répondu aux questions des journalistes deux jours avant le match amical face à l'Allemagne. En stage depuis le début de la semaine, les hommes de Didier Deschamps se préparent pour la Coupe d'Europe 2024. Marcus Thuram a d'abord évoqué la concurrence chez les Bleus. « J'essaye de répondre présent à chaque fois que je suis appelé, a-t-il confié. Après on a de très très bons joueurs en équipe de France devant. Le coach a l'embarras du choix. Ma position préférée ? C'est ma deuxième saison en numéro 9, la première je jouais seul devant. Là j'apprends à jouer à deux avec Lautaro ».

Questionné au sujet de sa possible participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Marcus Thuram s'est montré peu motivé pour cette échéance. « Je sais que c'est une très grande fierté pour tout joueur français de jouer les JO, a-t-il ajouté. Après il y a un sélectionneur qui est Thierry Henry et qui fera sa liste. Si on fait appel à moi je répondrai mais je ne postulerai pas publiquement pour le faire. Si un joueur veut enchaîner les deux, je pense qu'il trouvera les ressources pour le faire ».

Thuram défend Maignan sur la question du racisme dans les stades

L'attaquant interiste a aussi été questionné au sujet de l'avenir de son capitaine Kylian Mbappé, qui se rapproche de plus en plus de la sortie au Paris Saint-Germain. Au sujet d'un éventuel chambrage de l'attaquant parisien, Marcus Thuram dira : « Non je ne pense pas qu'il y ait de quoi chambrer. Je ne vois pas où serait le chambrage. On peut se chambrer sur la vie privée mais pas sur la situation sur son avenir. »

En réponse à une question au sujet du racisme dans les stades de football, l'attaquant de l'Inter Milan est d'avis d'utiliser la manière forte pour faire cesser ce fléau. « Oui je suis d'accord avec Maignan, il faut quitter le terrain, a-t-il enchaîné. Il faut taper du poing sur la table pour faire comprendre que c'est inadmissible ». Enfin, concernant la comparaison avec son père Lilian, le joueur de 26 ans dira : « J'espère ne pas être au maximum de mes capacités car je n'ai que 26 ans. Depuis deux ans j'ai beaucoup progressé au poste de numéro 9. Et si on ne me pose plus de questions sur mon père c'est que ça fait 26 ans qu'on sait que c'est mon père et que vous avez déjà dû me poser toutes les questions sur lui ».

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