Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le samedi 08 juillet 2023 à 22h26
Dix-sept ans auparavant, Zinedine Zidane avait livré le plus beau match de sa carrière sous le maillot de l'équipe de France. C'était contre le Brésil en quart de finale de la Coupe du monde 2006.
La carrière de Zinedine Zidane en Bleu a été jalonnée de nombreux exploits. Et cela dès sa première sélection en 1994. Remplaçant lors d'un match amical contre la Slovaquie à Bordeaux, le petit nouveau en équipe de France a dynamité une rencontre mal embarquée. Entré en jeu à la place de Corentin Martins (65eme), il s'est fendu d'un doublé en deux minutes (85eme, 87eme) pour un score de parité (2-2). Fort pour une première. Un peu moins de trois ans plus tard "Zizou" a même fait mieux en guidant les Bleus vers leur première Coupe du Monde, d'un doublé de la tête en finale contre le Brésil (3-0).
Cependant, une autre rencontre reste davantage dans les mémoires tant ce jour-là Zinedine Zidane a illuminé le monde du football par sa classe et son talent. Sur la route de leur épopée les menant jusqu'à la finale tragique du Mondial 2006 perdue face à l'Italie, les Bleus avaient écarté de leur route le grandissime favori en quart de finale. Le Brésil de Kaka, Ronaldo et Ronaldinho. Tel un chef d'orchestre, le maestro "ZZ" a joué une partition sans fausse note. A tel point qu'on a même titré dans la presse "Le Brésilien Zidane domine la Seleçao". C'était il y a 17 ans, le 1er juillet 2006. Et pourtant, l'ancien meneur de jeu de la Juventus avait joué blessé.
Un vétéran déchaîné
Nous gratifiant de gestes techniques en pagaille, de sa roulette signature en passant par le coup du sombrero et le petit pont, le numéro 10 de l'équipe de France avait avant tout tenu un rôle prépondérant dans la qualification pour le dernier carré. Passeur décisif sur coup franc pour Thierry Henry, unique buteur de la rencontre, le capitaine des Bleus avait une nouvelle fois retardé le jour de son départ à la retraite. Comme en 8eme de finale contre l'Espagne de son partenaire en club au Real Madrid, Raul. Le Marseillais de naissance avait ce jour-là distillé une passe décisive pour Franck Ribéry et scellé la marque finale dans le temps additionnel devant un autre partenaire madrilène, Iker Casillas.