Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 octobre 2021 à 20h46
Barré en équipe de France alors qu'il connaît une seconde jeunesse dans son nouveau club de l'AC Milan, Olivier Giroud se sent comme un poisson dans l'eau en Italie. Le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus dresse un premier bilan.
Pour la première fois, Olivier Giroud parle de "retraite internationale" : "Porter le maillot des Bleus est un privilège. Je garde l'équipe de France dans un coin de ma tête, je n'ai pas fermé la porte. Je ne sais pas si un jour, j'annoncerai publiquement ma retraite internationale, c'est lié à un coach qui fait ses choix... Je suis à disposition, comme toujours." Des propos qui sèment forcément le trouble.
"Croyez-moi ou non, Ibrahimovic est tout à fait normal"
Interrogé vendredi en direct sur beIN SPORTS, le nouvel attaquant de l'AC Milan a également évoqué sa découverte de Zlatan Ibrahimovic : "Il est super. Sa façon de communiquer est particulière, on le connaît tous. Il prend beaucoup de place dans le vestiaire, il a une très grande expérience, bien sûr il est très respecté. C'est le boss. Il a fait de grandes choses à Milan, c'est un leader. C'est un bonheur d'être avec lui, c'est un brancheur et il est naturel. Croyez-moi ou non, il est tout à fait normal, en dépit de son énorme confiance en soi et d'un certain charisme."
Quant à son évolution personnelle dans ce nouveau championnat de Serie A, l'ancien joueur de Montpellier, Arsenal et Chelsea est logiquement ravi, alors que les Rossoneri n'ont toujours pas perdu et caracolent en tête, en compagnie de Naples : "J'ai été très bien accueilli, j'apprécie énormément. Il y a beaucoup d'intensité, d'énergie et de jeunesse dans cette équipe, pourquoi pas gagner le Scudetto ! C'est notre objectif principal."
C'est plus compliqué en Ligue des champions, sans le moindre point en trois matchs : "C'est la cerise sur le gâteau, le club n'y était plus depuis sept ans. On a été malheureux face à l'Atlético, on s'est retrouvés à dix au bout d'une demi-heure alors qu'on dominait. A Liverpool, on leur tenait aussi la dragée haute. En revanche, notre défaite à Porto est logique. Mais si on les bat chez nous mercredi, qui sait ?" Milan reviendrait à un point des Portugais, et possiblement de l'Atlético qui compte également quatre unités (Liverpool étant loin devant avec neuf points sur neuf possibles).