Axel Allag, Media365, publié le jeudi 19 octobre 2023 à 16h24
Ce jeudi, par la voix de son président Philippe Diallo, la FFF a assuré la systématisation de l'utilisation du train pour les déplacements de moins de trois heures pour toutes ses sélections. Pour les Bleus de Didier Deschamps, cela commencera dès mars prochain, à Lyon, contre un adversaire à déterminer.
Une révolution pour s'adapter aux défis environnementaux. Près d'un an après la fameuse polémique du char à voile et les propos de Christophe Galtier concernant les déplacements du PSG en avion, la FFF a dévoilé ce jeudi son "plan de sobriété énergétique" ayant pour but de réduire de 50% sa consommation, comme relaté par nos confrères du Figaro. Outre une "sensibilisation" des jeunes licenciés et licenciées "aux enjeux climatiques", la "recherche et le développement de solutions innovantes pour un développement durable" ainsi que la signature de la "charte des 15 engagements éco-responsables avec le ministère des Sports et WWF France", la FFF a mis en avant son souhait de privilégier le train à l'avion.
Diallo : "Nos sélections nationales prendront le train dans tous les déplacements de moins de trois heures"
Le président de la FFF, Philippe Diallo, s'est montré clair en conférence de presse. "Nos sélections nationales prendront le train dans tous les déplacements de moins de trois heures. Et je pense à toutes les sélections nationales, y compris les A", a-t-il assuré, dans des propos relatés par RMC. Comme les Bleus de Didier Deschamps, les Espoirs de Thierry Henry et les Bleues d'Hervé Renard sont concernés. "Nous avons déjà, avec Hervé Renard, convenu qu'il déplaçait son équipe féminine à Valenciennes par le train. Nous avions défini avec Thierry Henry que son équipe se déplacerait à Nancy en train. Avec Didier Deschamps, nous avons commencé à étudier le déplacement en train de notre équipe de France A lors des matchs qu'elle jouera en mars, à Lyon, pour faire en sorte que notre équipe de France A soit celle qui donne le bon exemple et mette en lumière une politique de transition écologique que nous portons", a précisé le président de la FFF.
Alors que l'adversaire des Bleus à Lyon demeure encore à déterminer, le président de la FFF s'est montré conscient de l'adaptation que cela va nécessiter. "Vous imaginez bien que nous sommes conscients de la difficulté particulière de l'équipe de France A masculine (...) En respectant les impératifs sportifs, le temps de déplacement, la récupération et la sécurité. Il y a aussi des questions relatives au confort des autres passagers : si demain les Bleus sont à Gare de Lyon, il y aura des regroupements et les trains ne partiront pas à l'heure", a-t-il clamé, dans des propos relatés par Le Figaro. Le président de la FFF apportera plus de précisons encore, en mars, tandis que l'équipe de France, elle, se passera donc du train pour le prochain rassemblement, prévu en novembre, avec des matchs à Nice (contre Gibraltar en qualifications pour l'Euro 2024) et à Athènes (contre la Grèce en conclusion des qualifications).