Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 16 décembre 2024 à 21h10
Alors que les Bleues ont hérité, avec notamment l'Angleterre et les Pays-Bas, d'un groupe relevé pour le prochain Euro, leur sélectionneur Laurent Bonadei reste confiant et, surtout, "un homme heureux".
Après avoir égalé leur meilleur résultat dans une grande compétition internationale lors de la dernière édition en atteignant les demi-finales, suite à trois échecs consécutifs en quarts, les Bleues essaieront de faire mieux lors du prochain Euro, programmé en Suisse du 2 au 27 juillet 2025. Mais le tirage au sort, effectué lundi, en fin d'après-midi, à Lausanne, n'a pas été clément pour les joueuses de Laurent Bonadei. Elles évolueront dans le groupe D, aux côtés des Anglaises, tenantes du titre et vice-championnes du monde, des Néerlandaises, qui les devancent d'un rang au dernier classement FIFA (11es contre 10es), et des Galloises, a priori plus abordables.
Pour le sélectionneur tricolore, "c'est un groupe passionnant, relevé, avec de belles équipes. Et quand on dit passionnant, on pense aussi que cela va donner une dynamique au niveau du public. J'espère que les supporters français seront présents pour nous encourager, on en aura besoin." Et de rappeler que les Bleues ont fini lors des qualifications devant les Anglaises, qu'elles ont battues chez elles fin mai avant de s'incliner quelques jours plus tard à l'occasion du match retour à Geoffroy-Guichard.
"On l'a mérité"
Une "très belle équipe" pour Bonadei, interrogé par la FFF et qui souligne aussi que "les Pays-Bas nous sont passés devant au classement FIFA puisqu'ils sont dixièmes, finalistes de la Coupe du monde 2019, avec toujours un football de qualité." Avant de reconnaître qu'"on connait un peu moins le pays de Galles, c'est sa première participation. Mais on connait l'état d'esprit des Britanniques et on se doute que cette équipe va donner du fil à retordre dans ce groupe."
L'ancien adjoint d'Hervé Renard est "un homme heureux" ("parce que quand on est là, c'est le fruit du travail effectué avant"), et n'a pas peur de ce groupe corsé. "Il faut se rappeler que l'on était dans un groupe annoncé « de la mort », avec la Suède et l'Angleterre notamment. On a fini premier et si on est là, c'est parce qu'on l'a mérité."