Axel Allag, Media365, publié le lundi 22 mars 2021 à 22h10
De retour en sélection suédoise après une absence longue de plus de cinq ans, Zlatan Ibrahimovic a expliqué les motifs de son choix, et a craqué sous la pression après la mention de son fils, triste de le voir rejoindre le groupe.
Zlatan Ibrahimovic devrait bien revêtir le maillot de la Suède durant la trêve internationale. Alors qu'il avait pris sa retraite suite à l'Euro 2016 disputé en France, lors duquel la sélection suédoise avait été éliminée en phase de groupes avec un point en 3 matchs, l'attaquant a été convoqué par Janne Andersson, pour les trois prochains matchs. Ainsi, le buteur de 39 ans pourrait être impliqué face à la Géorgie, le 25 mars, le Kosovo, le 28 mars - pour les qualifications à la Coupe du monde 2022 - ou encore l'amical contre l'Estonie, prévu le 31 mars.
"Je suis humain, même si je suis Superman"
"Je ne suis qu'une pièce du puzzle. Je suis réaliste, je ne suis pas là pour jouer tous les matchs tous les jours, non. C'est la même chose à Milan, c'est une question d'équilibre, où je dois sentir que je peux me donner à 100 %. Je ne viens pas parce que je m'appelle Zlatan Ibrahimovic. Je suis là parce que j'ai montré que je méritais d'y être. Tout ce que j'ai fait auparavant ne veut rien dire", a annoncé le joueur face à la presse, ne réclamant pas le brassard de capitaine, porté par Andreas Granqvist, ni le numéro 10, d'Emil Forsberg.
Il a également affiché un visage plus humain en fondant en larmes après une question centrée sur l'éloignement de sa famille. Vivant seul à Milan, le natif de Malmö a vu son fils de 3 ans pleurer lors de ses départs. "Ce n'est pas une bonne question que vous posez. J'avais Vincent qui pleurait quand je l'ai laissé. Mais ça va. Cette période m'éloigne de ma famille et ce n'est pas une chose facile. Si vous avez deux enfants qui pleurent à chaque fois que vous les quittez, c'est un peu difficile. Je suis humain, même si je suis Superman", a répondu l'auteur de 62 buts en 116 sélections.