Thomas Siniecki, Media365, publié le jeudi 03 février 2022 à 11h31
Le Honduras, sèchement battu aux Etats-Unis (3-0) dans la nuit de mercredi à jeudi en éliminatoires de la Coupe du monde, a tenté de crier au scandale avec le peu de forces qu'il restait. Le climat était plus qu'extrême.
La Fédération américaine n'avait visiblement pas anticipé la météo polaire du Minnesota au mois de février. A moins que... Les Etats-Unis ont ainsi joué par -18°C face au Honduras (3-0), dans la nuit de mercredi à jeudi à Saint Paul, avec une température ressentie de -25°C (-27°C à la fin du match). Les autorités locales avaient averti la population du risque de gelure en seulement dix minutes dans de telles conditions, ce qui n'a pas empêché près de 20 000 spectateurs de se rendre au stade. "On est congelés, je ne pense qu'au vestiaire", lâchait Christian Pulisic à l'issue de la rencontre (pour ESPN). Entré à la 65eme minute, le joueur de Chelsea a marqué le dernier but de la rencontre deux minutes plus tard. Winston McKennie, le milieu de terrain de la Juventus, avait lui rapidement ouvert le score (8eme).
Certains joueurs honduriens n'ont pas tenu, deux d'entre eux devant être remplacés à la mi-temps à cause de ces conditions extrêmes. "Je ne suis pas capable d'analyser les performances de mes joueurs, regrette le sélectionneur vaincu, Hernan Dario Gomez. Ils ont reçu des injections dans le vestiaire, beaucoup d'entre eux souffrent." Les bancs étaient chauffés, profitant des infrastructures de la franchise de NFL des Minnesota Vikings.
Le gardien américain Matt Turner, bien peu sollicité, a été contraint de sprinter régulièrement dans sa surface de réparation. En conclusion, le sélectionneur Gregg Berhalter assume ce choix du Minnesota et l'explique en contre-attaquant : "Quand on va chez eux, il fait plus de 30°C avec 90% d'humidité, c'est insoutenable et les gars sont déshydratés, crampés. Ils ont des coups de chaud. C'est la nature de notre compétition."