Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 29 novembre 2022 à 20h27
Les pelouses tiennent plus ou moins bien, sur les différents stades de la Coupe du Monde. Toutes ont déjà accueilli quatre ou cinq matchs en une dizaine de jours, depuis le début de la compétition. Dont celle du stade 974, qui interpelle le Brésil.
Certaines pelouses semblent commencer à donner quelques signes de fatigue au Qatar. Particulièrement celle du stade 974, où l'équipe de France a battu le Danemark samedi (2-1) et qui concerne plus spécifiquement le Brésil, qui y a battu la Suisse lundi (1-0) et pourrait y disputer son huitième de finale la semaine prochaine, puisque le premier du groupe G achèvera le programme de cette enceinte entièrement démontable - construite avec des containers - pour cette Coupe du Monde. Lors de la première journée, Mexique - Pologne (0-0) et Portugal - Ghana (3-2) avaient déjà eu lieu à cet endroit. Surtout, il y aura encore Pologne - Argentine mercredi et Serbie - Suisse vendredi, ce qui ne sera pas fait pour arranger l'état de la surface de jeu qui a fait l'objet de plaintes officielles de la part de la Seleçao.
Ainsi l'ancien joueur Juninho Paulista, devenu coordinateur sportif de la sélection brésilienne, a révélé avoir demandé un examen approfondi à la FIFA, en évoquant une pelouse carrément "déplorable" selon lui. "Avec les deux matchs à venir, nous craignons qu'elle ne se détériore encore." Certains y verront peut-être un excès de confiance de la part des quintuples champions du monde, qui ne sont pas encore sûrs de finir en tête de leur groupe (ils peuvent finir deuxièmes en cas de défaite contre le Cameroun combinée à une victoire suffisante, dans le même temps, de la Suisse devant la Serbie), mais c'est le rôle d'un coordinateur sportif de devoir anticiper de la sorte. Le joueur Bruno Guimaraes a lui aussi qualifié le terrain de "mauvais". Peut-être est-ce dû à l'absence de climatisation, heureuse anomalie écologique de ce stade 974...