Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 23 mars 2021 à 21h47
La semaine s'annonce chargée pour l'équipe de France, et très importante en vue de la qualification pour le Mondial 2022. En dépit du côté atypique des voyages proposés, les Bleus devront rester d'une concentration maximale.
Jamais l'équipe de France n'avait eu à disputer, dans son histoire, trois matchs officiels en une semaine. Après ce triptyque à venir Ukraine - Kazakhstan - Bosnie, les Bleus auront ainsi avalé près de la moitié de leur parcours de qualification pour le Mondial 2022 (trois rencontres sur huit). Il s'agit donc de ne pas se rater, d'autant que seule la première place offre un ticket direct pour le Qatar ! Si l'Ukraine sera sûrement "le plus solide des trois adversaires", dixit Guy Stéphan (pour L'Equipe), la particularité de ce rassemblement vaudra surtout pour le déplacement au Kazakhstan dimanche, avec une programmation originale à 15h en heure française et une rencontre sur un inhabituel terrain synthétique à Noursoultan (le nouveau nom de la capitale Astana).
"C'est surtout le contexte de ce match qu'il faut appréhender, prévient l'adjoint de Didier Deschamps. Il survient après un voyage de six heures et quart, avec un gros décalage horaire et des températures négatives annoncées, même si le stade peut être couvert. Et on joue sur un synthétique. On va décoller le vendredi matin, à J-2. A notre arrivée à l'hôtel, ce sera surtout un travail d'étirements et de récupération. On fera une première vraie séance sur le synthétique le samedi. Ce sera un match type Coupe de France. Tout le monde a connu ça un jour..." Il faudra ensuite s'envoler pour la Bosnie afin d'achever le périple : "On arrivera à Sarajevo le lundi après 5h40 de vol (...) Je crains qu'on évolue encore sur une pelouse moyenne." Et face à une sélection nettement plus redoutable, à coup sûr.