Argentine : La colère de Messi

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 22 novembre 2023 à 13h04

Lionel Messi était très remonté malgré la victoire historique de l'Argentine au Brésil (1-0), en raison du comportement des policiers brésiliens, qui ont violemment frappé des supporters de l'Albiceleste dans les tribunes du Maracana.

Si Lionel Messi avait de quoi se réjouir après la victoire historique de l'Argentine contre le Brésil mardi soir au Maracana (1-0), l'octuple Ballon d'Or est surtout longuement revenu sur les violents incidents ayant précédé la rencontre. Les policiers brésiliens s'en sont pris, à coup de matraque, aux supporters argentins présents en tribune, et Emiliano Martinez, le toujours bouillant gardien des champions du monde, a même dû en venir aux mains avec l'un d'entre eux pour l'empêcher de continuer à frapper un fan de l'Albiceleste ! Messi et ses coéquipiers sont retournés aux vestiaires en attendant que le calme revienne, et le capitaine argentin s'en est ensuite expliqué.

"Ça aurait pu finir en tragédie"

"Comme lors de la finale de la Copa Libertadores (remportée par Fluminense contre Boca Juniors au Maracana, ndlr), on a encore vu les policiers frapper les gens avec des matraques. Et certains joueurs avaient de la famille en tribune. Donc on pense aux familles, aux gens qui sont là, et on pense plus à ça qu'au match, qui devient alors secondaire, a ainsi déclaré Messi, avant d'expliquer pourquoi il avait décidé de ne pas revenir tout de suite sur le terrain. Je pense qu'on a fait ça parce que c'était aussi le moyen pour que tout se calme un peu, parce qu'on était en bas de la tribune et on ne pouvait pas faire grand-chose. On voyait comment ils frappaient les gens, comment ils les repoussaient et ça aurait pu finir en tragédie. C'est pourquoi, quand tout s'est un peu calmé, nous avons décidé de revenir, après avoir demandé comment allaient les proches et les gens qui étaient là." Sur les réseaux sociaux, l'ancien Parisien en a ensuite remis une couche, saluant "une grande victoire au Maracana, même si elle est encore une fois marquée par la répression des Argentins au Brésil. Cela ne peut pas être toléré, c'est une folie qui doit cesser maintenant !!"

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