Axel Allag, Media365, publié le mercredi 24 mars 2021 à 23h10
Joachim Löw quittera son poste de sélectionneur de l'Allemagne après l'Euro 2021. Pour autant, Emre Can a estimé que le groupe n'était pas perturbé par cette situation future alors qu'il prépare les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Jeudi soir face à l'Islande (20h45), l'Allemagne entamera les qualifications pour la Coupe du monde 2022 dans le groupe J. Placée avec la Roumanie, l'Islande, la Macédoine du Nord, l'Arménie et le Liechtenstein, la sélection allemande a les faveurs des pronostics afin de terminer à la première position. Alors qu'il faudra pour elle se passer de Toni Kroos, forfait pour les trois matchs de cette trêve internationale, la Mannschaft ne continuera pas avec son sélectionneur actuel, Joachim Löw, après l'Euro de cet été.
Löw et l'Allemagne, très motivés pour l'Euro
En effet, le coach a annoncé il y a quelques jours qu'il allait terminer son aventure débutée en 2006 après la compétition. Est-ce que cela a un impact sur le groupe qui prépare actuellement les matchs dans l'optique d'une qualification pour la Coupe du monde au Qatar ? D'après Emre Can, pas le moins du monde. "Pour les joueurs, (le départ imminent de Löw) est presque sans importance. C'est plutôt un sujet pour les médias. Nous, les joueurs de football, sommes toujours sous pression lorsque nous jouons pour l'équipe nationale et que nous participons à des tournois. Qu'il y ait ou non un débat autour de l'entraîneur n'a pas d'impact sur nous. L'entraîneur a pris sa décision et il est évidemment très motivé pour cet Euro, j'ai pu le constater lors des premiers jours d'entraînement", a expliqué le milieu de terrain du Borussia Dortmund en conférence de presse.
Dans cet Euro justement, l'Allemagne figure dans le groupe F, avec la France, le Portugal et la Hongrie. Alors qu'elle recevra les Bleus, le 15 juin à Munich, Can a mis en avant le désir de réaliser une bonne compétition. "Il est évident que nous voulons faire un bel Euro pour ses adieux. La défaite 6-0 contre l'Espagne (en Ligue des nations, le 17 novembre, ndlr) est toujours dans nos têtes. Nous devons apprendre de nos erreurs. Nous ne devons plus jamais montrer ce visage sur le plan collectif. C'était une mauvaise soirée", a-t-il jugé. Pour son premier match de l'après, une réaction est donc attendue face à l'Islande, jeudi soir.