Axel Allag, Media365, publié le lundi 27 mai 2024 à 13h00
Samedi soir, près de 35 000 spectateurs se sont rassemblés au Groupama Stadium afin de suivre les deux finales perdues par l'OL (contre le Barça pour la section féminine et le PSG pour la section masculine). Deux femmes situées au premier rang ont été agressées, ce qui n'a pas manqué de faire réagir le club rhodanien.
La fête désirée s'est mal passée pour l'OL. Samedi, la section féminine du club a été battue par le Barça en finale de la Ligue des champions (0-2), et la section masculine s'est inclinée contre le PSG en finale de la Coupe de France (1-2). A l'occasion, 35 000 spectateurs se sont massés dans les tribunes du Groupama Stadium pour regarder les rencontres diffusées sur 3 écrans géants. Si des supporters du PSG et de l'OL ont encore dégradé l'image du football français en raison d'affrontements violents au péage de Fresnes-lès-Montauban, sur l'autoroute A1, des agressions se sont déroulées au Groupama Stadium, comme le montre une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Des coups de coude et une tentative de retirer un voile
Alors que des insultes racistes auraient été recensées par plusieurs témoins sur X (anciennement Twitter), deux hommes auraient agressé deux femmes lors de cette soirée. Ainsi, un des deux hommes aurait profité des célébrations consécutives au but inscrit par Jake O'Brien pour asséner plusieurs coups de coude à l'une des deux femmes. En outre, l'un des deux hommes aurait tenté de retirer le voile porté par l'une des deux femmes. Dans un communiqué officiel, l'OL a donc condamné ces violences. "L'Olympique Lyonnais condamne fermement les violences qui ont eu lieu samedi soir au Groupama Stadium et apporte tout son soutien aux victimes. En lien avec l'association Her Game Too France, l'OL a réussi à prendre contact avec l'une des jeunes femmes et accompagnera toutes les victimes dans leur plainte en se constituant partie civile à leurs côtés. Ces comportements inacceptables et choquants n'ont pas leur place à l'Olympique Lyonnais", peut-on lire sur le site officiel du club rhodanien.
Vraisemblablement, les deux femmes auraient été mises à l'abri par un responsable des services de sécurité mais cette nouvelle polémique ne devrait pas manquer de faire parler dans une saison marquée par les violences dans le football français.