Seko Fofana : « Confiance en nos armes contre le Nigeria »

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Patrick Juillard, Media365, publié le jeudi 08 février 2024 à 14h55

Après la qualification de son équipe pour la finale de la CAN 2023, le milieu de terrain des Éléphants de Côte d'Ivoire, Seko Fofana, a répondu aux questions des journalistes présents dans la zone mixte du stade d'Ebimpé.

Seko, vous êtes qualifiés pour la finale de la CAN devant votre public. Que ressentez-vous ?
On ressent énormément d'émotions. On repense à tout notre parcours, qui a été difficile. Aujourd'hui, d'avoir gagné sans avoir eu les mêmes épreuves que les autres matchs est une fierté. On a aussi retrouvé une alchimie avec nos supporters... C'est une satisfaction. On part de loin, on a vécu énormément de choses. Marquer et gagner dans le temps réglementaire, c'est une fierté. On sent que l'équipe a montré un nouveau visage, avec de la solidarité et des valeurs retrouvées.
Après la défaite contre la Guinée équatoriale, vous étiez au bord de l'élimination...
Après la Guinée équatoriale on s'est posé énormément de questions. Sur le terrain, on ne savait plus où on était. A la fin du match, on savait qu'il y avait trois autres matchs qui pouvaient nous sauver, on pensait que ça allait se faire mais il fallait juste patienter. Une fois que c'était fait, on a trouvé les solutions tous ensemble et on a su répondre présent. Aujourd'hui, on peut être fiers : on a eu une seconde chance et on a su la saisir.
Le départ de Jean-Louis Gasset, est-ce un regret, ou était-ce un mal nécessaire ?
Comme je l'ai toujours dit, on a énormément de reconnaissance par rapport à ce qu'il a pu faire avec le groupe. Aujourd'hui, c'est la continuité de son travail. C'est lui qui a sélectionné ce groupe. Peut-être qu'il fallait en passer par là pour donner un déclic à cette équipe. Je pense honnêtement que s'il avait été là, ç'aurait été la même chose. Aujourd'hui, on a une grosse pensée pour lui et je sais qu'il a une grosse pensée pour nous. Les au revoir ont été difficiles, avec de l'émotion, des pleurs et énormément de paroles échangées. On savait qu'on devait le faire aussi pour lui. Aujourd'hui, il participe à cette victoire.

« Le passage à Bouaké et à Yamoussoukro nous a fait du bien »

Vous avez su apporter une réponse tactique à la RD Congo. Cela vous rend-il fier ?
C'est un peu le piège avec notre équipe. Il y a énormément de qualité sur le papier, et c'est à nous sur le terrain de trouver les équilibres, de savoir comment bien gérer les matchs. Il ne faut pas oublier qu'on a fait deux fois 120 minutes, ce qui n'était pas facile. Les joueurs entrés en jeu nous ont fait du bien à chaque fois, on peut être fiers aujourd'hui d'avoir un groupe complet, qui a été capable de bien jouer malgré les absences.
Ebimpé, est-ce plus fort que Bollaert niveau ambiance ?
Aucune idée (sourire). On a vu aujourd'hui des supporters retrouvés et très heureux. Je pense aussi que le passage à Bouaké et Yamoussoukro nous a fait du bien. On a vu des gens qui nous ont apporté de l'amour.
Vous allez retrouver en finale le Nigeria, qui vous avait battu (1-0) au premier tour. Verra-t-on dimanche une Côte d'Ivoire différente ?
Cette défaite s'était jouée sur des détails. A nous de corriger tout ça. On sait qu'on va affronter une équipe très belle et solide. Mais on a confiance en nos armes et en ce qu'on va mettre en place. L'important dans l'immédiat c'est de relâcher la pression et de récupérer.

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