Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 08 février 2024 à 11h37
Aleksander Ceferin, le président de l'UEFA, n'a pas hésité à s'attaquer de nouveau aux promoteurs de la Super Ligue.
Lors de son 48e congrès organisé à Paris, l'UEFA, sous la direction d'Aleksander Ceferin, a démontré son unité face à la menace persistante de la Super Ligue, un projet qui a secoué les fondations du football continental. Les dirigeants du football européen, réunis à la Maison de la Mutualité dans le Ve arrondissement de la capitale française, ont abordé des questions cruciales pour l'avenir de l'instance, notamment la lutte continue contre ce nouveau projet.
Aleksander Ceferin, dans une adresse passionnée aux membres de l'UEFA, a lancé une attaque virulente contre les promoteurs de la Super Ligue, les accusant de tenter de bouleverser 70 ans d'histoire footballistique pour leurs propres intérêts. Qualifiant ces acteurs de « prédateurs » déguisés en sauveurs du football, il a souligné leur désir de remplacer le modèle réussi du football européen par un système qui favoriserait un monopole sous couvert d'unité.
« Vous ne pouvez pas acheter le mérite sportif »
« Nous vivons des moments difficiles, mais l'unité est notre seul bouclier », a-t-il déclaré, rejetant l'idée que tout puisse être monnayé, contrairement à la vision mercantile de certains. Aleksander Ceferin a fermement défendu l'idée que le mérite sportif et l'héritage historique du football ne peuvent être achetés. « Aujourd'hui tout est à vendre dans le monde mais ce n'est pas notre vision des choses, cela ne le sera jamais. Ce n'est pas notre vision de l'Europe et celle que nous voulons transmettre à nos enfants. Ils veulent nous séparer au nom du marché et afin d'accroître toujours plus leurs revenus », a-t-il enchaîné.
Cette prise de position ferme de l'UEFA contre la Super Ligue, désignée dédaigneusement comme la « Zombie League » par les supporters, marque un moment clé dans la défense de l'intégrité du football européen. Aleksander Ceferin et l'UEFA se positionnent comme les gardiens d'un héritage que beaucoup estiment inestimable. « Vous ne pouvez pas acheter le mérite sportif, vous ne pouvez pas acheter une histoire de plusieurs décennies », a conclu le premier responsable de l'UEFA.