Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 06 septembre 2022 à 14h17
Mario Balotelli a effectué ses grands débuts avec le club suisse ce week-end. Et si l'attaquant italien ne s'est pas beaucoup montré, son entraîneur est néanmoins satisfait.
On l'avait quitté sur une énième embrouille, avec son entraîneur et compatriote Vincenzo Montella, lors de ce match de la quatrième journée du championnat turc entre son désormais ex-club d'Adana Demirspor et Umranyespor. Une semaine plus tard, Mario Balotelli a fait ses débuts samedi dernier dans un nouveau pays, la Suisse, à l'occasion de la septième journée de la Super League entre Sion, avec qui il s'est engagé jusqu'en 2024, et Bâle. Un match remporté 2-1 par sa nouvelle équipe, lors duquel le fantasque attaquant italien a effectué son entrée à la 65e minute. Et s'il a touché le ballon une vingtaine de fois, ce qui est beaucoup en si peu de temps, il en a perdu près de la moitié. Logiquement en manque de rythme, il a peu couru, mais a tout de même réussi à être à l'origine de l'action du deuxième but de Sion, signé de l'ancien Sochalien, Bastiais, Rennais et Montpelliérain Giovanni Sio à la 89e minute.
"Il a besoin de temps"
Un but qui a donné la victoire aux pensionnaires du stade de Tourbillon, alors que Filip Stojilkovic, que Balotelli a remplacé, avait ouvert le score à la 17e minute, avant que Wouter Burger n'égalise pour les visiteurs (55e). Une première timide donc, pour « Super Mario », qui a tout de même eu droit aux félicitations de son entraîneur. "Un effet Balotelli ? Bien sûr, a ainsi confié Paolo Tramezzani, rapporte Le Matin. Il a amené des aspects positifs, que ce soit pour moi, pour le club, pour les supporters, pour la ville. Pour moi, en termes de qualité, il fait partie des quinze meilleurs joueurs du monde. Je le pense vraiment. Il a besoin de temps. Il peut s'améliorer, mais il nous a donnés beaucoup." Et concernant son manque d'activité, le technicien italien ne s'en inquiète pas. "Vous vous souvenez d'Albertino Bigon ? Il a entraîné Maradona à Naples. Il avait fait un pacte avec ses joueurs : il disait qu'ils ne jouaient pas à onze, mais à dix avec Diego. Moi, je n'ai jamais entraîné de joueur aussi fort. Et mes joueurs n'ont jamais eu de coéquipier aussi fort. S'ils le mettent dans les conditions de faire la différence, je pense que les joueurs seront très contents de le faire", assure-t-il.